Le président américain a effectué cette demande car le recensement sert notamment à déterminer le nombre de membres du collège électoral, Etat par Etat, pour l’élection présidentielle et à déterminer le nombre d’élus au Congrès.

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Publié le 07/08/2025 23:23

Temps de lecture : 2min

Le président américain Donald Trump dans le Bureau ovale, à Washington, le 7 août 2025. (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Le président américain Donald Trump dans le Bureau ovale, à Washington, le 7 août 2025. (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Le sujet est très politique. Le président américain Donald Trump a demandé, jeudi 7 août, que le prochain recensement ne prenne pas en compte les « personnes présentes illégalement » aux Etats-Unis, au moment où la Maison Blanche fait pression sur de nombreux responsables locaux pour redécouper la carte électorale en faveur des républicains.

La Constitution américaine prévoit qu’un recensement soit effectué tous les dix ans en comptant « l’ensemble des personnes dans chaque Etat », dont les immigrés en situation irrégulière. Le prochain doit avoir lieu en 2030, mais les préparatifs ont déjà commencé pour cette tâche colossale dans un pays de plus de 340 millions d’habitants.

Donald Trump a effectué cette demande car le recensement sert notamment à déterminer le nombre de membres du collège électoral, Etat par Etat, pour l’élection présidentielle, mais aussi à déterminer le nombre d’élus au Congrès de chaque Etat.

Le Pew Research Center estimait ainsi en 2020 qu’en retirant les immigrés sans papiers du recensement américain, la Californie, le Texas et la Floride auraient chacun perdu un siège au Congrès. Certaines figures conservatrices ont appelé jeudi à ne pas attendre 2030 et à effectuer un nouveau recensement dès que possible, comme l’influenceur Charlie Kirk qui a dit vouloir corriger le recensement de 2020, « foiré » selon lui en défaveur des républicains dans un contexte de Covid-19.

Donald Trump avait déjà tenté lors de son premier mandat de changer les règles établies, notamment en incluant une question sur la citoyenneté dans les documents de recensement. Mais cette mesure avait été rejetée par la Cour suprême, sans que celle-ci ne se prononce pour autant sur le fond sur la question de la présence des immigrés clandestins dans le recensement.