En stage du côté de Saint-Lary, dans les Hautes-Pyrénées, les Brivistes suent et apprennent à se connaître. Le tout dans la bonne humeur.

Après une petite période de repos au milieu de leur préparation, les Brivistes ont investi depuis le début de la semaine le Mercure Hotel de Saint-Lary. Un cadre paisible, au milieu des montagnes, disposant de plusieurs salles de réunion, d’une salle de fitness et d’endroits « bien-être », bienvenus et très prisés après les séances intensives passées quelques mètres plus loin sur la pelouse du Stade municipal Pierre Bacqué. Car oui, les Brivistes ne sont pas venus dans les Hautes-Pyrénées pour un moment de détente. Tous les jours, ils suent à grosses gouttes sous le soleil et sous les ordres de Julien Rebeyrol-Brimeur, le nouveau directeur de la performance briviste, et de David Darricarrère, le manager sportif du CAB, qui ne cessent de lancer des ballons pour que le jeu ne s’arrête jamais. Du rythme, du rythme, toujours plus de rythme.

Durant la séance de mardi, plusieurs joueurs s’illustrent par leurs prises d’initiatives et leur vitesse. C’est le cas du jeune centre insouciant de 18 ans, Victor Rayeur, ou encore de l’ailier venu de Grenoble, Geoffrey Cros. « Nous en sommes à la quatrième semaine de prépa, donc on sent que ça monte crescendo. Le stage est dit « stage cohésion », mais surtout de travail », sourit l’arrière Julien Tisseron, arrivé cet été de Montpellier. De quoi monter en régime avant les prochaines échéances : deux tests face au Racing 92 et Clermont, « deux équipes de Top 14 qui mettent beaucoup de rythme et qui ressemblent à ce que devrait nous proposer Vannes en ouverture du championnat », dixit David Darricarrère.

Cohésion et défis pour les nouveaux

Pour la partie « cohésion » alors ? Les joueurs partagent cette semaine ensemble, et font connaissance avec la dizaine de recrues présente. Seuls manquent à l’appel, l’ouvreur ou arrière Jamie Shillcock, le troisième ligne Henco Venter, ou le dernier venu, le centre Ben Tapuai. Les autres s’intègrent facilement. « J’aime ces stages, où l’on peut se retrouver tous ensemble. Il y a l’entraînement bien sûr, mais aussi une ou deux activités à côté. Quand t’es nouveau, je trouve ça intéressant, t’apprends à connaître un peu les mecs », apprécie Yann Peysson, qui débarquait de Castres avec une petite appréhension, d’autant que le numéro 8 a repris une semaine plus tard, en raison de la saison prolongée du CO. « J’avais un peu peur car que ce soit à Colomiers ou à Castres, j’ai toujours été dans des groupes hyperaccueillants et à la fois très soudés. Au final, au bout d’une semaine tout le monde se connaît et j’ai retrouvé la même ambiance à Brive, ça se passe super bien et on a hâte que la saison commence. De toute façon, si on a une bonne cohésion, ça ne pourra être que bénéfique sur le terrain. »

En attendant, les petits nouveaux ont eu le droit à quelques « bizutages » de coutume : sketchs à faire devant le groupe, ou encore un troc dans la ville où il devait échanger un stylo contre un objet de plus grande taille, et ainsi de suite, jusqu’à se retrouver le plus gros objet possible. Des activités bon enfant, qui forgent l’esprit du groupe… avant de replonger dans l’intensité du terrain.