Par
Rédaction Cahors
Publié le
7 août 2025 à 9h57
Un cas de transmission du virus de la dengue chez une personne n’ayant pas voyagé récemment en zone tropicale a été signalé dans le Lot. Il s’agit du premier cas autochtone de dengue détecté dans le département. L’état de santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude.
Pour éviter la propagation du virus localement, des actions préventives sont déployées sur les lieux fréquentés par la personne malade sur la commune de Lalbenque, explique l’ARS Occitanie (Agence Régionale de Santé), qui rappelle les bons gestes pour éliminer les larves de moustique-tigre.
Premier cas de dengue autochtone détecté dans le Lot
La dengue, aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie infectieuse causée par un virus transmis à l’humain par la piqûre d’un moustique tigre (Aedes albopictus) infecté. Les symptômes sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures).
On parle de cas autochtone lorsqu’une personne contracte la maladie sans avoir séjourné dans une zone où circule activement le virus dans les deux semaines précédant le début des symptômes.
Selon Santé Publique France, depuis le 1er mai 2025, ont été détectés en Occitanie : 73 cas de dengue importés, 90 cas de chikungunya importés, 1 cas de zika importé et 17 cas autochtones de chikungunya ont été confirmés.
Vidéos : en ce moment sur ActuDes investigations en cours à Lalbenque
Afin d’éviter une propagation du virus au niveau local, des mesures préventives immédiates ont été déployées autour des zones potentielles de transmission sur la commune de Lalbenque (secteur de Marcenac). Les investigations se poursuivent actuellement pour s’assurer de l’absence d’autres cas. D’autres lieux de transmission potentiels pourraient faire l’objet d’actions de prévention en fonction de l’évolution de l’enquête en cours.
Ces actions sont coordonnées par les services de l’État, l’ARS Occitanie, Santé publique France et Altopictus, l’opérateur de démoustication de l’ARS, en lien avec les professionnels de santé du territoire.
Elles comprennent notamment :
– Des enquêtes entomologiques pour vérifier la présence de moustiques tigre autour des lieux de passage
de la personne malade.
– Des opérations de démoustication ciblées, visant à éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes
dans les secteurs concernés. Les riverains sont informés en amont de ces interventions. Une sensibilisation renforcée de la population autour des zones concernées, menée conjointement par Santé publique France et l’ARS Occitanie,
– Une sensibilisation des professionnels de santé locaux pour renforcer le signalement de tout nouveau
cas suspect.
Les bons réflexes pour éliminer les larves de moustique-tigre
L’ARS Occitanie rappelle les bons gestes à avoir pour lutter contre le moustique-tigre, vecteur potentiel de maladies. Et appelle à la mobilisation de tous et l’adoption des bons réflexes pour éliminer les larves de moustiques :
– Éliminer les endroits où l’eau peut stagner
– Changer l’eau des plantes et des fleurs au moins une fois par semaine ou, si possible, supprimer ou remplir de sable les soucoupes des pots de fleurs
– Vérifier le bon écoulement des eaux et nettoyer régulièrement : gouttières, regards, caniveaux
– Couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, citernes, bassins) avec un voile moustiquaire ou un simple tissu, couvrir les petites piscines hors d’usage
– Éliminer les lieux de repos des moustiques adultes : débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, ramasser les fruits tombés et les débris végétaux, réduire les sources d’humidité…
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