Les mois passent et le contentieux entre l’État et le groupe Alva se poursuit. Spécialisée dans la transformation des graisses animales et végétales, l’entreprise possède une usine à Rezé, dans le quartier Haute-Île. Depuis des années, les riverains se plaignent des odeurs qui s’en dégagent ou des bruits qu’elle émet. En avril 2024, après avoir constaté des « dépassements sonores importants », la préfecture avait exigé à la société de lui fournir un plan d’actions permettant de réduire ses nuisances.
Un plan toujours incomplet
En janvier 2025, jugeant « incomplet » le document transmis, la préfecture était montée d’un cran, astreignant la société Alva à payer 100 € par jour d’amende, « jusqu’à satisfaction complète » des demandes formulées en avril, à savoir une étude du bruit complète et un plan d’actions à mettre en place.
En août, l’heure est à un premier bilan. Et visiblement, le groupe Alva n’a toujours pas répondu aux attentes de l’État. Selon lui, au 30 juin, le plan d’actions reste incomplet. D’où la décision de l’État de « procéder à une liquidation » de la somme de 14 200 €, « qui ne pourra être restituée ». Le groupe Alva n’a pas répondu aux sollicitations d’Ouest-France.