À l’occasion des 75 ans d’indépendance de la commune, l’agence Cimaises Médias a décidé de la mettre à l’honneur de la troisième édition des Estivales d’arts de Saint-Mandrier. Créé en 2023 par Agathe Poeta et Lydia Fournié (notre collaboratrice), cet évènement avait pour objectif de relancer la culture et l’art, suspendus pendant les trois années de Covid. Pour la 3e édition, l’association a voulu créer une véritable balade artistique autour de la presqu’île. Une vingtaine d’œuvres sont donc réparties un peu partout dans la commune.
« C’est une belle occasion de montrer notre patrimoine et aussi de mettre en valeur nos artistes », explique l’adjoint à la culture, Romain Vincent. Durant son discours, il en profite pour remercier le Département et Séverine Mathivet pour les aides financières sans lesquelles « rien de tout ça n’aurait été possible ».
Jusqu’au 20 septembre, les peintures réalisées sur du dibond d’aluminium sont donc exposées à ciel ouvert dans toute la presqu’île, alors ouvrez l’œil.
« C’est une aventure permanente »
Élisabeth Romec a peint la plage du Canon. Elle a toujours baigné dans la peinture, et en a fait son activité principale depuis sa retraite. « J’aime peindre des paysages et retranscrire l’ambiance, l’atmosphère. Je peins par passion, c’est presque une méditation », confie-t-elle. Partout où elle va, elle essaie de réaliser des toiles.
Jean-Pierre Le Hunsec aussi est un passionné. C’est lui qui a peint le brise-lames, que l’on peut voir sur le port. Depuis qu’il ne travaille plus, il a tout le temps pour se consacrer à ses œuvres, surtout inspiré par la mer et la nature. Il explique qu’il a, chez lui, entre 300 et 400 toiles.
Les reflets dans le port ont été réalisés par Michèle Volsy. Artiste de profession, cette dame de 78 ans continue de créer des œuvres d’art contemporain, et ne compte pas s’arrêter de sitôt. « Ce que j’aime dans ce métier, c’est la liberté, la remise en question permanente. Chaque jour apporte son lot de rencontres, de surprises, de désillusions… C’est une aventure permanente », confesse Michèle.