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Publié le 08/08/2025 22:02
Temps de lecture : 2min – vidéo : 3min
Vendredi 8 août, tous les évacués sont autorisés à rentrer chez eux. Parmi les villages les plus touchés, on retrouve Jonquières (Aude), où certains des habitants ont tout perdu.
(France 2)
3min
Vendredi 8 août, tous les évacués sont autorisés à rentrer chez eux. Parmi les villages les plus touchés, on retrouve Jonquières (Aude), où certains des habitants ont tout perdu.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
À peine arrivés dans leur village, ils sont déjà saisis par l’émotion. Des Anglais découvrent la maison de leurs voisins, puis c’est au tour de la leur. « Elle est complètement détruite. C’était vraiment une charmante maison », réagit l’habitant. De cette charmante maison qu’ils occupaient depuis une dizaine d’années, ne restent que les murs. « Je suis choqué, choqué. Je ne pense pas qu’elle pourra être reconstruite », a-t-il poursuivi.
D’autres retrouvent leur exploitation dans un triste état. La maison n’est plus habitable et 30 % de leurs parcelles de lavande sont parties en fumée. « Ça fait trois nuits qu’on ne dort pas. Je pense qu’on va aller chez le médecin et prendre des médicaments pour un peu temporiser », confie Sophie Rode, productrice de lavandes.
À Jonquières, six maisons ont été entièrement détruites dans un village de seulement 50 habitants. Mathieu et Florent sont les premiers à avoir alerté les pompiers. « Florent a vu toutes ces flammes. On a pu descendre rapidement et on a vu que la maison était complètement en feu et que tout allait se propager. C’est une zone de guerre, on a l’impression qu’il y a eu des obus qui sont tombés dans la maison », livre Mathieu.
Jeudi 8 août au soir, les premiers habitants ont pu regagner le village. Deux jours après leur départ, ils découvrent, choqués, un paysage de désolation. Choqués, mais soulagés de se retrouver ensemble, sains et saufs. Une parenthèse vite refermée le lendemain matin. Depuis le seul point du village où le réseau passe, le maire Jacques Piraud évalue les dégâts, découragé par l’après. « Il va falloir des décennies pour que ça revienne à la normale, mais déjà qu’on sorte de ce sinistre paysage noir de cendres », explique-t-il. D’après lui, au moins la moitié de Jonquières a été touchée par l’incendie.