Actualisé8. août 2025, 12:55
Étude aux États-Unis: Américains, Français, Italiens… qui mange le plus mal?
Selon une étude, la consommation d’aliments ultra-transformés a perdu du terrain aux États-Unis, mais elle reste excessive, surtout chez les mineurs.
La surconsommation d’aliments tels que burgers, sodas ou frites est associée à un risque augmenté d’obésité, diabète et de maladies cardiovasculaires.
IMAGO/Depositphotos
La consommation aux États-Unis d’aliments ultra-transformés a légèrement décliné ces dernières années, révèle une étude publiée jeudi, mais elle reste au plus haut niveau mondial et compte pour plus de la moitié des apports caloriques des Américains.
Ces aliments et boissons, tels que les burgers, sodas, gâteaux industriels ou encore chips, sont riches en sucre, graisses ou sel ainsi qu’en additifs. Leur surconsommation est associée à un risque élevé d’obésité, de diabète, ou encore de maladies cardiovasculaires. Selon une enquête publiée par la principale agence sanitaire du pays, les CDC, ces aliments constituaient 55% des apports caloriques des Américains entre 2021 et 2023. Cette moyenne était plus élevée chez les mineurs, la malbouffe comptant pour près de 62% de leurs apports en calories, contre 53% pour les adultes.
Les Italiens bons élèves
Ces chiffres placent les États-Unis parmi les pays consommant le plus de calories tirées de l’alimentation ultra-transformée, avec le Royaume-Uni et le Canada. D’autres pays occidentaux comme l’Italie et la France ont des habitudes alimentaires plus saines, selon des études menées ces dernières années, les Italiens consommant moins de 20% de calories tirées de l’alimentation ultra-transformée, contre 30 à 35% estimés chez les Français.
Les derniers chiffres américains sont toutefois porteurs d’une note d’espoir, la part de calories ingérées liée à l’alimentation ultra-transformée ayant légèrement décru sur la dernière période étudiée comparée aux précédentes. La consommation par les adultes était en effet estimée à 56% pour 2017/2018. Pour les mineurs, c’était 65,6%.
Les raisons de cette légère diminution, qui survient alors que la communication sur les risques attribués à la surconsommation de ces aliments s’est accrue ces dernières années, n’est pas explicitée. Le nouveau ministre de la Santé américain, Robert Kennedy Jr., contesté pour ses positions antivaccins, a fait de la lutte contre les maladies chroniques, parmi lesquelles l’obésité et le diabète, l’une de ses priorités. Il a critiqué ouvertement la malbouffe à plusieurs reprises.
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(afp)