La nouvelle saison de MotoGP reprend dimanche, avec le Grand Prix de Thaïlande qui sera le premier de la plus longue année de l’histoire du championnat du monde.
lire plus tard
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
créer votre compte
se connecter
Fermer la fenêtre de présentation
France Télévisions – Rédaction Sport
Publié le 01/03/2025 06:00
Temps de lecture : 4min
Les pilotes de MotoGP posent sur la ligne de départ du premier Grand Prix de la saison, en Thaïlande, le 27 février 2025. (LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP)
Jamais une saison de MotoGP n’avait été aussi longue. Avec 22 courses au programme de cette année 2025, les pilotes vont livrer un marathon de sprints du samedi 1er mars au dimanche 16 novembre. Pour débuter ce périple, les pilotes sont sur la ligne de départ en Thaïlande, sur le circuit de Buriram, pour un sprint, samedi, puis le Grand Prix dimanche. Un démarrage sans le champion du monde en titre, Jorge Martin.
Le champion du monde blessé et hors course pour débuter
Sacré champion du monde lors de la dernière course de la saison 2024, le 17 novembre, Jorge Martin ne pourra pas étrenner sa toute nouvelle Aprilia estampillée du numéro 1, lui qui était chez Ducati la saison passée. Le champion du monde en titre de MotoGP a en effet lourdement chuté lors des essais à Sepang (Malaisie) au début du mois de février. Victime d’une fracture « complexe » du radius, de quelques os du carpe gauche ainsi qu’au niveau du talon, l’Espagnol a été opéré en début de semaine et rate donc l’entrée en matière de la saison 2025. La durée de son indisponibilité n’est pas encore connue, mais il ratera également le deuxième Grand Prix, en Argentine, du 14 au 16 mars.
Ses deux principaux rivaux, Francesco Bagnaia, double champion du monde (2022 et 2023) et Marc Marquez, sextuple champion du monde (2013, 2014, 2016, 2017, 2018, 2019), sont tous deux chez Ducati, avec des ambitions très élevées. Cela pourrait générer une guerre des chefs dans la même équipe. « Dans le dernier virage du dernier tour, aucun des deux ne laissera l’autre passer », a reconnu Tavide Tardozzi, le manager de l’équipe, auprès de Motorsport.
Une saison record à 22 dates et 44 courses
Sur le modèle appliqué déjà les deux dernières saisons, les week-ends seront ponctués par deux courses : la course-sprint généralement le samedi, et le Grand Prix le dimanche. En dévoilant un calendrier avec 22 épreuves, les organisateurs ont établi un nouveau record, si toutes les courses ont lieu. Car en 2024, il y avait déjà 22 dates au programme, mais les annulations des Grands Prix d’Argentine, du Kazakhstan et d’Inde et l’ajout du GP d’Emilie-Romagne avaient réduit leur nombre à 20, comme en 2022 et 2023.
« De mon point de vue, je pense que c’est clairement la limite. Le problème, c’est que ce ne sont pas seulement 22 courses, ce sont aussi 22 sprints. Mentalement et physiquement, le week-end est complètement différent », pointe le Français Fabio Quartararo, champion du monde en 2021.
Fabio Quartararo, rêveur réaliste
Champion du monde en 2021, vice-champion du monde en 2022, Fabio Quartararo a, depuis, dégringolé dans la hiérarchie mondiale en MotoGP, à mesure que sa Yamaha se faisait moins performante (10e en 2023, 13e en 2024). A 25 ans, le pilote français a mis la pression sur l’écurie nippone pour retrouver une monture à la hauteur de ses ambitions.
Performant lors des essais en Malaisie, « El Diablo » ne croit pourtant pas encore au miracle cette année : « Il y a beaucoup d’autres marques qui sont devant… Il faut voir quatre, cinq courses, mais je pense qu’on est encore très, très loin », a-t-il affirmé devant la presse.
Johann Zarco en doyen
A 35 ans, le deuxième pilote français sur la grille de départ est devenu, cette année, le doyen du peloton. Passé l’an dernier chez Honda, l’Avignonnais a été le leader de la marque, mais il se sait en retrait par rapport aux cadors (17e), faute de « grandes améliorations » mécaniques.
« Le moteur peine un peu, on a toujours un arrière assez délicat », regrette Johann Zarco, qui a des ambitions raisonnées : « Il y a plusieurs petites choses qui permettent d’être plus à l’aise et de rendre le Top 10 nettement plus atteignable », estime-t-il alors qu’il entre dans sa dernière année de contrat.