Un proche du clan Verstappen vient de
livrer des confidences saisissantes sur la relation entre Max
Verstappen et son père Jos, mettant en lumière une éducation rude
mais efficace, qui a forgé l’un des plus grands talents de la
Formule 1 moderne.

Jos Verstappen n’a jamais eu la
réputation d’un père tendre lorsqu’il s’agissait d’encadrer la
carrière de son fils. Ancien pilote de F1, il a appliqué une
méthode de formation implacable, misant sur la discipline, la
dureté et un travail constant.

Pour Gino Rosato, ami proche
des deux hommes et figure historique du paddock avec plus de 30 ans
d’expérience, Jos est tout simplement « un pur dur » — une
personnalité directe, honnête et à l’ancienne. Selon lui, il ne
faut pas chercher à le contredire ou à l’amadouer : « Jos, c’est
du vrai, et il a façonné l’un des plus grands pilotes que la F1 ait
connus. »

Une école de vie loin de la
surprotection

Rosato raconte que Jos
n’hésitait pas à laisser Max seul sur les circuits pour qu’il
apprenne à se débrouiller. Pas question de céder à la mode des
parents surprotecteurs : « Tu veux être le meilleur ? Alors
voici ce qu’il faut faire. »

Cette approche a inculqué à
Max une mentalité de compétiteur acharné, capable de gérer la
pression et de se surpasser. Pour Rosato, c’est exactement ce que
la société actuelle a perdu : le goût de l’effort et la capacité à
affronter les difficultés sans attendre qu’on vienne tout résoudre
à sa place.

Max Verstappen, un géant sur
et en dehors de la piste

Quatre fois champion du monde,
Max est aujourd’hui décrit comme « le plus grand animal » de
la F1, au sens de force et de domination. Mais Rosato insiste :
derrière le pilote redoutable, il y a un homme respectueux, droit
et fidèle en amitié.

« Je peux lui envoyer un
message, il répond dans les deux minutes. Il est resté simple,
comme son père. »

Il compare d’ailleurs Max à
Kimi Räikkönen pour son authenticité, même si le Néerlandais est
plus expressif que le Finlandais.

Un duo père-fils
indissociable

Aux critiques sur la dureté de
Jos, Rosato répond sans détour : « Quand vous êtes au sommet,
tout le monde cherche la petite bête. Mais après Schumacher, Max
est le meilleur pilote, point. »

Pour lui, les Verstappen
incarnent une histoire familiale réussie : un père qui transmet à
son fils la réalité du monde, et un fils qui en tire la force de
devenir une légende.