Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, le 29 juillet 2025 à Rome. GREGORIO BORGIA / AP
Le 7 juillet, Donald Trump accueille Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche pour la troisième fois en moins de six mois. Le premier ministre israélien remet à cette occasion la copie de la lettre par laquelle son gouvernement demande officiellement que le prix Nobel de la paix soit décerné au président des Etats-Unis. Il lui offre aussi un symbole religieux, en forme de bombardier furtif américain B-2, fabriqué à partir des débris d’un missile iranien, afin de célébrer la récente fraternité d’armes des deux pays dans leur offensive contre la République islamique.
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Le chef d’Etat américain, toujours sensible à de tels gestes, ordonne peu après à son ministre des affaires étrangères de prendre des sanctions inédites à l’encontre de Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens. Elle est, en effet, accusée par Washington de mener rien de moins qu’une « campagne de guerre politique et économique contre les Etats-Unis et Israël ».
Trois décennies de rapporteurs spéciaux
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