C’est le premier cas avéré dans le département et en région. « Un cas autochtone de chikungunya a été confirmé ce 8 août, à Dijon, le premier en Bourgogne-Franche-Comté. » C’est avec ces mots que l’ARS (Agence régionale de santé) de Bourgogne-Franche-Comté a informé, par voie de communiqué, la population et les rédactions de cette détection.
C’est quoi un cas « autochtone » ?
En détail, « l’état de santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude. La personne, domiciliée à Dijon, n’ayant pas séjourné dans une zone où le virus circule activement dans les deux semaines précédant les symptômes, il s’agit d’un cas ayant acquis l’infection localement (cas dit autochtone) », fait savoir l’ARS.
Un deuxième cas autochtone, en lien avec le premier, est par ailleurs fortement suspecté. « Il concerne une personne domiciliée à Dijon également, a été déclaré le 5 août, et reste à ce jour dans l’attente de confirmation par le Centre national de référence des arboviroses. »
Face à cette découverte, les services sanitaires doivent agir au plus vite. « Pour éviter la propagation de la maladie, des mesures préventives immédiates sont déployées à Dijon, sur des périmètres ciblés autour des lieux de passage des personnes malades, zones potentielles de transmission. »
« Par ailleurs, depuis le 1er mai 2025, Santé publique France a recensé 35 cas importés de chikungunya dans la région, dont un dans le périmètre des deux cas en cours. Les cas importés concernent des personnes qui ont voyagé dans des zones contaminées. »
Pour répondre aux questions du grand public, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté a activé une ligne d’information dédiée accessible 7 jours sur 7, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h : le 0805 200 550.