Vendredi matin, Philippe Ingelaere promenait son chien dans les rues de Taluyers lorsqu’une silhouette inhabituelle a attiré son regard.
« Je me suis dit : tiens, c’est bizarre », raconte le retraité. « J’ai vu les oiseaux tout de suite, mais je n’ai pas réalisé immédiatement que c’était des cigognes. De loin, je voyais bien le noir et blanc… mais ça pouvait être un héron. C’est en m’approchant que j’ai compris. »
Perchées sur le château d’eau, cinq cigognes profitaient du calme matinal. « J’étais ravi, c’était la première fois que j’en voyais ici », confie Philippe, un brin frustré de ne pas avoir eu son appareil photo.
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Un pic vers le 15 août
Si la scène reste rare dans le Rhône, elle n’a rien d’inhabituel à cette période. « Nous sommes en migration post-nuptiale, c’est-à-dire après la reproduction. On peut observer des cigognes dans le département entre août et septembre », explique Cyril Serralta, correspondant local et passionné d’ornithologie. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a d’ailleurs recensé 14 observations depuis la mi-juillet.
Ces cigognes sont en route vers l’Afrique et profitent de haltes sur de grands bâtiments ou des pylônes électriques, loin des zones habitées. « C’est leur manière de se reposer en toute tranquillité », précise Cyril.
Les ornithologues prévoient un pic de passage autour du 15 août. De quoi ravir les photographes et amoureux d’oiseaux… qui auront peut-être la chance d’apercevoir la rare cigogne noire.