Une grande étude française vient de démontrer qu’elle n’apportait pas de bénéfice significatif en matière de survie dans cette classe d’âge en complément de l’hormonothérapie.

L’avancée en âge est un facteur de risque important de cancer du sein. En Europe, les femmes de plus de 70 ans représentent 40 % des cas. Les essais cliniques qui évaluent les traitements oncologiques n’intègrent pourtant que 7 % à 10 % de patientes de cette classe d’âge. Une aberration pour le Pr Étienne Brain, oncologue médical à l’Institut Curie (Paris et Saint-Cloud) qui, dès les années 2010, a souhaité mettre sur pied une étude consacrée aux patientes âgées afin d’évaluer l’intérêt de certaines thérapies spécifiquement dans cette population. Après plus de dix années de travail, les résultats de ses travaux viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue médicale The Lancet. « C’est une preuve de reconnaissance internationale de l’importance de cette recherche innovante qui nous apporte des arguments solides pour entamer le dialogue avec nos collègues et avec les patientes », salue le Dr Thomas Bachelot, oncologue spécialiste des cancers du sein au Centre Léon Bérard de Lyon…

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Le Figaro

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