Résumé en 20 secondes
En savoir plus sur ce type de contenu
Ce résumé peut avoir été écrit avec l’assistance d’une IA générative. En savoir plus
Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.
Pourquoi l’exposition Signé Jeker a-t-elle lieu au Musée historique de Lausanne? Il n’est pas interdit de poser la question, puisque Werner Jeker est avant tout graphiste et qu’on imagine, au premier abord, ses œuvres sur les murs du mudac, comme musée du design et des arts appliqués. Ou à Photo Elysée: il a travaillé (et travaille encore) avec de grands photographes comme Mario Del Curto, Werner Bischof, René Burri ou l’agence Magnum et il y a déjà exposé, en 2004, sous le titre de Photographisme. Ou encore au Musée cantonal des beaux-arts (MCBA): ses compositions n’empruntent-elles pas au futurisme ou au Bauhaus certains de leurs codes?
Si la qualité de son travail justifierait qu’il soit exposé dans toutes sortes de musées, Signé Jeker a cependant toute sa place dans une institution qui porte la mémoire de Lausanne. Car, avant d’être un témoignage artistique, l’exposition est une machine à remonter le temps. Werner Jeker lui-même, venu en voisin, – Les Ateliers du Nord, qu’il a fondés avec Antoine Cahen et Claude Frossard en 1983, sont à quelques rues de là – s’en réjouit: «J’ai pris cette exposition comme une occasion, pour moi, de revoir de vieux projets, dit-il, en arpentant les lieux. Regarder de nouveau, retravailler, c’est ce que je fais tout le temps.»