DÉCRYPTAGE – En réformant le système d’allocation chômage et en supprimant deux jours fériés, le gouvernement espère augmenter la production nationale et faire des économies.
François Bayrou l’a répété : il ne prend pas de vacances. Et le premier ministre ne compte pas en laisser aux partenaires sociaux. Dans son été sans repos, le Béarnais a fait parvenir aux syndicats et au patronat sa lettre de cadrage sur la concertation de l’assurance-chômage ainsi qu’un document d’orientation pour la suppression de deux jours fériés. Une rentrée anticipée, en quelque sorte. Avec ces deux discussions qui doivent s’ouvrir en septembre, le gouvernement déroule son mantra : « Réussir à travailler plus nombreux, plus et mieux. » Un plan au cœur de l’objectif de redressement des finances publiques du chef du gouvernement.
Le 15 juillet dernier, le locataire de Matignon avait déjà affiché son cap lors de la présentation de ses orientations budgétaires. Sur l’assurance-chômage, d’abord, il avait annoncé l’ouverture d’« un nouveau chantier », sept mois seulement après la signature d’un accord national interprofessionnel (ANI) sur le sujet. « L’état des finances…
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