RÉCIT – Avec des droits TV presque inexistants, l’élite du football français s’impose une politique d’austérité. Ses acteurs ne cachent pas leur inquiétude.
Six recrues, pas un centime de versé. L’intersaison du Havre, qui aborde sa troisième saison d’affilée en Ligue 1, ressemble à celle d’un club amateur, qui n’enrôle que des joueurs libres. Pour eux, la crise, « ça ne change rien, on n’a jamais eu de moyens », balaye Mathieu Bodmer, directeur sportif du club normand. « Sur les sept derniers mercatos, six fois nous avons dépensé zéro », rappelle au Figaro le dirigeant du HAC. Une stratégie frugale qui évite une adaptation brutale, à laquelle plusieurs clubs du championnat de France, surtout les plus petits, sont confrontés.
Le souhait du diffuseur principal, DAZN, de rompre son contrat, a plongé un peu plus la Ligue de football professionnel (LFP) dans une situation déjà fâcheuse. « Il y a trois ans, un club comme le nôtre touchait 20 millions (d’euros par an, NDLR) de droits TV. Aujourd’hui, je pense qu’on va en toucher 2 », prédit Laurent Boissier, directeur sportif d’Angers SCO.
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