Donald Trump veut éloigner les sans-abri de Washington, promettant une capitale « plus sûre et plus belle » en ordonnant un déplacement massif et immédiat de milliers de personnes.
« Les sans-abri doivent partir, IMMEDIATEMENT. Nous vous donnerons des endroits où dormir, mais LOIN de la capitale », peut-on lire depuis le 10 octobre sur le compte de Donald Trump de sa plateforme Truth Social.
Le président américain semble vouloir donner une nouvelle image à la ville de Washington d’après des informations de TF1 info. Ce projet doit être abordé dans une conférence de presse lundi 11 août, promettant officiellement de rendre la capitale américaine « plus sûre et plus belle qu’elle ne l’a jamais été ».
Interviewée sur la chaîne MSNBC, avant les déclarations de Donald Trump, la maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, a affirmé dimanche 10 août que la conférence de presse du président porterait probablement sur « un afflux des forces de l’ordre fédérales » dans la ville.
“Trop de tentes sur les pelouses” de Washington selon Donald Trump
Donald Trump a d’ailleurs signé fin mars 2025 un décret pour accroître la supervision de son gouvernement sur la municipalité, notamment en matière de lutte contre l’immigration clandestine. Le chef d’État a par ailleurs déjà déploré face à la presse la situation de Washington qui recensait en 2024 5 600 sans-abri d’après un rapport annuel du ministère du Logement.
« Il y a trop de crime, de graffitis, trop de tentes (de sans-abri,) sur les pelouses, ces magnifiques pelouses », affirmait Donald Trump en février 2025 selon des informations rapportées par Europe 1. Le président républicain a déjà insisté dans les médias sur l’importance de l’apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers.
Comme le rappelle TF1 info, Washington dispose d’un statut singulier aux États-Unis. Établie après la guerre d’Indépendance en tant que capitale, elle n’est rattachée à aucun État américain. De plus, la Constitution américaine prévoit que le Congrès ait compétence sur ses affaires. Depuis une loi de 1973, les habitants sont néanmoins en mesure d’élire un conseil municipal, même si ses décisions sont toujours supervisées par le Congrès.
publié le 10 août à 22h50, Axel Juin, 6Médias
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