Par
Helen Herault
Publié le
16 avr. 2025 à 11h20
Le port de Dahouët, la digue du Val-André, le point de vue sur la plage depuis le casino… Les peintures de Pléneuf-Val-André qui naissent sous les pinceaux d’Alice Roy réveillent forcément les émotions de celui qui a posé les yeux dessus. On peut les découvrir actuellement à la galerie du Moulin à Dahouët.
Des toiles qui pourraient être des photographies, un peu saturées, tant elles épousent les lignes et perspectives des paysages.
Des toiles plus belles que les photos
Des photographies un peu retouchées aussi.
« Je décide de ce que je veux sur le dessin : j’enlève les fils électriques, une voiture, un passant si je trouve que le point de vue me plaît mieux sans. C’est la liberté du peintre. Sinon, je ferais de la photo ! » sourit Alice.
Une façon aussi de varier les plaisirs.
Chaque fois que je peins une toile, elle est différente : j’enlève où j’y ajoute ce que je veux. En fonction de ce qu’on me demande aussi. J’écoute beaucoup ce qu’on me dit.
Vidéos : en ce moment sur Actu
Parce qu’Alice avoue volontiers : « Je veux que ce que je peins plaise, c’est avant tout pour ça que je peins. La joie des gens en regardant ce que je fais, c’est ce qui me motive ! »
Des cartes de vœux et des timbres
Et ça plaît. Le jeu avec la lumière, les couleurs chaudes, la douceur des lignes… On se réconforte au bord des tableaux d’Alice.
C’est ainsi que la mairie de Pléneuf-Val-André a fait appel à elle pour ses cartes de vœux 2025. Dans quelques jours, c’est avec l’office de tourisme que l’artiste va sortir une série de timbres à l’effigie de ses toiles représentant des vues de la station balnéaire.
« Ce sont de véritables opportunités de faire connaître mon travail », se réjouit la jeune femme.
À la galerie du moulin jusqu’en avril
En attendant c’est donc à la galerie du Moulin, qui a ouvert en janvier, avec ses toiles, que l’on peut apprécier la patte d’Alice Roy, jusqu’à la fin du mois d’avril.
« Une exposition longue, mais j’ai eu un coup de cœur pour le travail d’Alice et un véritable lien de confiance s’est établi entre nous », se réjouit Daniel Michelin, le galeriste.
La peintre pléneuvienne est ravie elle aussi de cette exposition.
Je n’ai pas souvent l’occasion de montrer mon travail ici. Quand les gens me demandent, je les fais venir à l’atelier, mais ce n’est pas un lieu fait pour ça. C’est vraiment chouette de pouvoir exposer ici ! Et le lieu est magnifique.
A la Edward Hopper
À la galerie, on ne découvre pas que des paysages de Pléneuf-Val-André, même s’ils sont nombreux.
Il y a des valeurs sûres, évidemment : les marines, les vues sur le Val-André… Mais parfois, le coup de foudre se produit sur complètement autre chose, juste une atmosphère.
Alice peint aussi des intérieurs, le port de Marseille, des cabines de plage normandes, des décors citadins, de paris, à la Edward Hopper…
Visualiser le contenu sur Instagram
« Une scène de café, une fois, a suscité un vrai coup de foudre », s’étonne encore l’artiste.
Alice touche en plein cœur avec ses pinceaux. Le charme s’opère malgré elle et c’est ce qui fait d’elle une magicienne !
Exposition a découvrir à la galerie du Moulin jusqu’à la fin du mois d’avril. Puis exposition du 28 mai au 9 juin à Erquy.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.