Par

Raphaël Mahlmann

Publié le

11 août 2025 à 10h45

La qualité de l’air est mauvaise en ce début de semaine dans les Hauts-de-France. Une pollution à l’ozone touche la région ce lundi 11 août 2025, notamment autour de Valenciennes et Arras, indique l’observatoire de l’air Atmo Hauts-de-France. Mardi, la qualité de l’air devrait se dégrader encore plus sur l’ensemble des Hauts-de-France (Lille, Calais, Saint-Quentin, Amiens…). On vous en dit plus.

Hausse des températures, ensoleillement…

« Lundi, les vents d’est favoriseront l’import d’ozone depuis l’intérieur des terres. Celui-ci devrait continuer d’être produit sous l’effet du fort ensoleillement et des températures en nette hausse sur l’ensemble de la région », explique Atmo. La qualité de l’air en Hauts-de-France devrait donc être globalement dégradée voire mauvaise, notamment dans le bassin minier, dans le sud de l’Aisne et le sud-ouest de l’Oise.

Mardi, les fortes températures et l’ensoleillement toujours important devraient continuer à favoriser la formation d’ozone, qui sera aussi importé depuis les terres par les vents d’est qui tourneront au sud puis à l’ouest dans la journée. La qualité de l’air sera mauvaise dans la majeure partie de la région des Hauts-de-France.

C’est quoi l’ozone ?

Comme il n’est pas directement rejeté dans l’air, l’ozone est un polluant secondaire. Sa formation se fait au contact d’autres polluants, comme le dioxyde d’azote, principalement émis par le trafic routier.

« Malgré les idées reçues, l’ozone peut autant être présent à la ville qu’à la campagne, avec des concentrations qui auront tendance à être plus élevées aux heures les plus chaudes de la journée », précise Atmo. À noter que pour le moment, on ne peut pas parler d’épisode de pollution tant que le seuil des 180 μg/m3 n’est pas dépassé.

Un danger pour la santé ?

L’ozone peut provoquer des toux, une altération pulmonaire ainsi que des irritations oculaires. « Chez des enfants asthmatiques, la hausse des niveaux d’ozone peut provoquer une augmentation de la fréquence des crises d’asthme », précise le ministère de la Santé.

Pour les personnes vulnérables (nourrissons, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, personnes asthmatiques etc.), il est recommandé de limiter les sorties et activités physiques en plein air. Pour le reste de la population, les activités habituelles peuvent être maintenues.

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