L’un présente une série de macrophotos sur le monde des insectes. L’autre, dévoile des œuvres entre sculpture et installations. Dans une galerie commerciale de Dumbéa, Thierry Galois et Caroline Anezo expriment leur attachement à la nature chacun à sa manière, avec patience et minutie.
C’est un homme d’image à plusieurs facettes. Thierry Galois a toujours pratiqué la prise de vue et cette première exposition de macrophotographie, dans la galerie du Dumbéa mall, consacre son intérêt profond pour le minuscule. Images saisies par un dessinateur plus connu sous le pseudo TEG.
Je me suis aperçu qu’aller chercher des petits détails dans un monde du minuscule, ça permet de découvrir des choses qu’on ne voit pas à l’œil nu, tout simplement.
Thierry Galois, photographe
Dix ans et quatre mille photos, chacun avec sa propre histoire. Elle conjugue l’émotion de la rencontre avec l’insecte, la technique mais surtout la patience. « C’est complètement jubilatoire d’attendre le moment qui convient. Il y a aussi beaucoup de frustration parce que, sur cent clichés, c’est rare d’en avoir trois ou quatre qui conviennent. Et au moment où on a ce qui convient, c’est la dopamine qui monte. On se dit : ‘Ça y est, j’ai réussi mon truc.' »
En complément de l’expo photo, la plasticienne Caroline Anezo présente sa manière de magnifier les éléments naturels. Comme ce bois flotté qu’elle a orné avec des centaines d’écailles de pin colonnaire. « C’est d’abord une récolte de matériaux et petit à petit, ça devient un processus, des gestes que je vais répéter pendant des mois. » Autre exemple de minutie et de patience, une création réalisée avec de vraies ailes de cigales. L’artiste sublime la nature et stimule l’imaginaire.
Intitulée « Les Jardins secrets du minuscule », cette double exposition est accessible au public jusqu’au samedi 30 août.