On ne sait jamais trop sur quel pied danser avec lui. Apparu d’une facilité déconcertante pour aller chercher son quatrième Tour de France cet été, Tadej Pogacar a semblé lever le pied en dernière semaine, comme pour ne pas éveiller plus de doutes et de soupçons quant à la question lancinante du dopage qui entoure régulièrement ses performances. Mais le Slovène a aussi montré d’étonnants signes de lassitude, comme s’il avait un peu perdu la flamme qui faisait de lui un coureur aimé et respecté du grand public dans les premières années de carrière.

Interrogé en marge du critérium de Komanda qui porte son nom et qu’il a remporté dans sa vielle natale, le leader d’UAE Team Emirates n’a pas démenti ce constat. « Le fait est que je compte déjà les années jusqu’à la retraite, a-t-il déclaré ce week-end. J’ai commencé à gagner tôt, et il peut y avoir des résultats moins bons, je suis prêt à tout. Je participerai probablement encore à quelques Tours, même si on ne peut jamais être sûr d’y participer. Le Tour est la course la plus importante et je doute que l’équipe me laisse à la maison pendant encore quelques années. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

J’accepte

Au lendemain de sa victoire à Paris, « Poggi » avait déjà confié à nos confrères de L’Equipe qu’il pourrait envisager de remiser le vélo au placard après les Jeux olympiques de Los Angeles, en 2028.

En attendant, en plus des Classiques canadiennes (GP de Québec le 12 septembre, GP de Montréal le 14), des Championnats du monde au Rwanda (21-18 septembre) et du Tour de Lombardie (11 octobre), Pogacar est attendu aux championnats d’Europe qui devraient faire la part belle aux grimpeurs et se tiendront en France le 5 octobre prochain.