Une grande partie de la France a suffoqué ce lundi à l’entame de cette deuxième vague de chaleur estivale. Cet épisode caniculaire a été à l’origine de pics de températures exceptionnels, notamment dans le Sud-Ouest, où douze départements avaient été classés en vigilance rouge par Météo France. Cela s’est traduit dans les mesures, avec 41,6 °C relevés à Bordeaux – record absolu – ou 41 °C à Toulouse. Cela n’est d’ailleurs pas près de s’arrêter puisque 16 départements seront encore en alerte rouge mardi…
En Bretagne aussi, le thermomètre a grimpé, à des niveaux certes bien moindres mais tout de même notables pour la région. On a le plus sué dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, où les valeurs sont montées à La Noé-Blanche jusqu’à 35,6 °C d’après les données du site Météo Ciel. Ailleurs, on a même frôlé les 34 °C à Rennes, secteur du Gallet. Le sud-est du Morbihan n’a pas été en reste non plus avec 34 °C mesurés à Sarzeau.
Les îles du Nord-Bretagne, sanctuaires de fraîcheur
Si l’on étudie les données de la Bretagne historique, c’est toutefois en Loire-Atlantique que le mercure a le plus fortement grimpé. Preuve en est, la barre des 39 °C a ainsi été atteinte à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, au sud de Nantes ! Il a fait aussi 38,2 °C au Pallet, commune située entre la métropole des Ducs de Bretagne et Clisson.
Comme attendu, pour profiter un peu de l’air frais en Bretagne, il fallait battre en retraite vers le nord de la région. Dans les Côtes-d’Armor tout d’abord, où il a fait 25,2 °C à Saint-Cast-le-Guildo ou sur l’île de Bréhat. Dans le Finistère également, en prenant un ticket de bateau pour certaines îles du Ponant. À Ouessant, il a fait jusqu’à 21,8 °C, tandis qu’à Batz, le mercure n’est jamais monté plus haut que 21,4 °C.