DÉCRYPTAGE – Le premier ministre Viktor Orban a dénoncé des actes antihongrois après d’étranges incidents dans cette région magyarophone.
Les autorités ukrainiennes avaient probablement eu vent d’une opération à venir, puisque les services secrets, le SBU, et la police locale contrôlaient les routes d’accès à Palad’-Komarivtsi et surveillaient ses églises, catholique romaine et réformée. C’est finalement l’église gréco-catholique de ce village d’à peine 800 habitants de l’ouest de l’Ukraine, situé près des frontières slovaque et hongroise, qui a été prise pour cible fin juillet. Mais avec l’intervention rapide des secours, seule la porte de la sacristie a été endommagée par l’incendie volontaire et le graffiti « Mort aux Hongrois » a été rapidement effacé.
Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’est empressé de dénoncer, quelques heures plus tard, un acte antihongrois qu’il a attribué aux nationalistes ukrainiens. Mais divers éléments incitent, a minima, à la prudence : l’écriture cyrillique du graffiti des plus approximatives, et la célérité des autorités hongroises à publier une photo dont on ne connaît pas…
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