• Lors d’une conférence de presse, ce lundi, le président américain a prévenu l’Ukraine que les négociations comporteraient des échanges de territoires.
  • « Il est évident que les Russes cherchent simplement à gagner du temps », a répliqué sur X Volodymyr Zelensky.
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Ukraine : une rencontre cruciale Trump-Poutine le 15 août, sans Zelensky ?

Les éléments marquants »LES RUSSES CHERCHENT SIMPLEMENT À GAGNER DU TEMPS »18:56

« Il est évident que les Russes cherchent simplement à gagner du temps, et non à mettre fin à la guerre », dénonce lundi sur X le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, relatant une discussion téléphonique avec le Premier ministre canadien, Mark Carney. « La situation sur le champ de bataille et les frappes brutales de la Russie contre les infrastructures civiles et la population le prouvent clairement. »

« Nous avons convenu qu’aucune décision concernant l’avenir de l’Ukraine et la sécurité de notre peuple ne peut être prise sans la participation de l’Ukraine. De même, aucune décision ne peut être prise sans garanties de sécurité claires », a-t-il fait savoir sur le réseau social. « Tant que ces garanties ne seront pas obtenues, les sanctions contre la Russie devront rester en vigueur et être constamment renforcées. »

Minute par minute »LES RUSSES CHERCHENT SIMPLEMENT À GAGNER DU TEMPS »18:56

« Il est évident que les Russes cherchent simplement à gagner du temps, et non à mettre fin à la guerre », dénonce lundi sur X le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, relatant une discussion téléphonique avec le Premier ministre canadien, Mark Carney. « La situation sur le champ de bataille et les frappes brutales de la Russie contre les infrastructures civiles et la population le prouvent clairement. »

« Nous avons convenu qu’aucune décision concernant l’avenir de l’Ukraine et la sécurité de notre peuple ne peut être prise sans la participation de l’Ukraine. De même, aucune décision ne peut être prise sans garanties de sécurité claires », a-t-il fait savoir sur le réseau social. « Tant que ces garanties ne seront pas obtenues, les sanctions contre la Russie devront rester en vigueur et être constamment renforcées. »

TRUMP VA DIRE À POUTINE « DE TERMINER CETTE GUERRE »17:38

« Je vais dire à Vladimir Poutine qu’il doit terminer cette guerre », fait savoir lundi Donald Trump, à quatre jours de sa « réunion de tâtonnement » avec le président russe en Alaska qu’il espère « constructive ». « Il y aura des échanges de terre, il y aura du bon et du mauvais pour l’Ukraine », prévient le locataire de la Maison Blanche, qui se dit par ailleurs « contrarié » par le refus de Kiev de céder une partie de son territoire à Moscou.

« Poutine ne veut parler qu’à moi », poursuit-il, affirmant qu’il discutera « juste après » le sommet avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les Européens, après le sommet. « Le président Poutine m’a invité à m’impliquer. Il souhaite que nous nous impliquions. Je crois qu’il veut en finir. »

« La prochaine réunion aura lieu entre Zelensky et Poutine, ou Zelensky, Poutine et moi. Je serai présent s’ils en ont besoin, mais je souhaite qu’une rencontre soit organisée entre les deux dirigeants », conclut-il.

DES « DISCUSSIONS » TRUMP-UE-ZELENSKY MERCREDI16:20

Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a annoncé lundi des « discussions » incluant le président américain Donald Trump, le chef d’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, les dirigeants des principaux pays européens, ceux de l’Union européenne et de l’Otan. Ils participeront mercredi à une « réunion virtuelle » au sujet de l’Ukraine, deux jours avant le sommet Trump-Poutine programmé vendredi en Alaska.

Ces « discussions », organisées à l’initiative de Berlin « en différents groupes thématiques », porteront sur « la préparation de possibles négociations de paix », les questions « relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité » ainsi que sur d’éventuelles « actions supplémentaires » pour « exercer une pression sur la Russie », a déclaré dans un communiqué le porte-parole du gouvernement allemand, Stefan Kornelius.

ON VOUS PRÉSENTE CE DRONE RÉUTILISABLE15:30

Au cours du mois de juillet 2025, Moscou a lancé plus de 6.000 drones contre l’Ukraine, un record depuis le début de l’invasion russe. Pour les neutraliser, Kiev déploie une armada d’intercepteurs, à l’instar du Besomar 3210, un drone réutilisable qui intègre un fusil de chasse dans son nez.

InternationalPublié aujourd’hui à 15h10ZELENSKY APPELLE À COUPER LE ROBINET RUSSE15:18

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé lundi sur X avoir échangé avec le Premier ministre indien, Narendra Modi.  « Nous avons discuté en détail des sanctions contre la Russie. J’ai souligné la nécessité de limiter les exportations d’énergie russe, notamment de pétrole, afin de réduire leur potentiel et leur capacité à financer la poursuite de cette guerre », a-t-il écrit sur X. « Il est important que chaque dirigeant disposant d’une influence tangible sur la Russie envoie des signaux appropriés à Moscou. »

« Nous avons convenu de planifier une rencontre personnelle en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies et de travailler sur un échange de visites », a conclu le chef d’Etat ukrainien.

LES « CONCESSIONS » SERONT INSUFFISANTES SELON ZELENSKY12:55

Dans une publication sur X, Volodymyr Zelensky affirme que des « concessions » ne convaincront pas la Russie d’arrêter la guerre. « La Russie prolonge la guerre et mérite donc une pression internationale plus forte. Elle refuse de mettre fin aux massacres et ne doit donc recevoir ni récompenses ni avantages. Et ce n’est pas seulement une position morale, c’est une position rationnelle. Les concessions ne persuadent pas un tueur. Mais une protection véritablement forte de la vie arrête les tueurs », affirme le président ukrainien.

QUEL RÔLE POUR L’EUROPE ?11:14

C’est un message à l’attention des Européens qu’a délivré dimanche le vice-président des Etats-Unis  J. D. Vance. Le Vieux Continent, assure-t-il, doit « intensifier ses efforts et jouer un rôle plus important » en ce qui concerne le financement de l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. 

Des propos, rapporté par le quotidien britannique The Times, font suite à des déclarations effectuées plus tôt sur Fox News. J. D. Vance avait ainsi assuré que les Américains en avaient « assez de voir leurs impôts dépensés à l’étranger » et que l’administration Trump en avait fini avec le financement de Kiev. « Si ce conflit vous tient tant à cœur, vous devriez être prêts à vous engager de manière plus directe et plus significative dans son financement », a-t-il déclaré.

UN TEST IMPORTANT SELON L’OTAN10:38

Secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte estime que le sommet de vendredi entre le président Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine en Alaska va constituer un test important pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

« Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine, de voir à quel point il est sérieux dans sa volonté de mettre fin à cette guerre terrible » a-t-il lancé sur la chaîne ABC News. « En ce qui concerne les négociations à grande échelle, espérons que vendredi marquera une étape importante dans ce processus… Il sera question de territoire. Il sera bien sûr question de garanties de sécurité, mais aussi de la nécessité absolue de reconnaître que l’Ukraine décide de son propre avenir, que l’Ukraine doit être une nation souveraine, décidant de son propre avenir géopolitique – sans aucune limitation quant au nombre de ses troupes militaires. Et, pour l’OTAN, il ne doit y avoir aucune limitation à notre présence sur le flanc est », a ajouté Rutte.

SOMMET TRUMP-POUTINE : AVEC OU SANS ZELENSKY ?09:48

L’UE souhaite que la Russie et l’Ukraine soient présentes lors du prochain sommet organisé à l’initiative des Etats-Unis. Si Washington explique travailler à une telle rencontre, il est toutefois difficile d’envisager une telle hypothèse. L’envoyée spéciale de LCI en Ukraine Marianne Kottenhoff rappelle que la Russie n’a pour l’heure pas réagi à cette main tendue. Par ailleurs, on sait que Vladimir Poutine ne considère pas le président ukrainien comme son égal, ce qui a jusqu’à présent exclu la possibilité d’échanges directs avec lui.

Sommet Trump-Poutine : avec ou sans Zelensky ?Source : TF1 Info

Sommet Trump-Poutine : avec ou sans Zelensky ?Logo lectureSOMMET À TROIS09:19

Les Etats-Unis travaillent à « programmer » une rencontre entre Donald Trump et ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré dimanche le vice-président américain JD Vance, tandis que les alliés européens de l’Ukraine poussent pour la présence de M. Zelensky au sommet américano-russe en Alaska.

« L’un des blocages les plus importants est que Vladimir Poutine a dit qu’il ne s’assiérait jamais avec (Volodymyr) Zelensky, le dirigeant ukrainien, et le président (Trump) a réussi à changer cela », a affirmé JD Vance lors d’un entretien avec la chaîne conservatrice Fox News, diffusé dimanche. Désormais, a-t-il ajouté, l’administration américaine travaille à « programmer (le moment où) ces trois dirigeants pourraient s’asseoir et discuter de la fin de ce conflit » en Ukraine.

L’EUROPE ALIGNE SA POSITION08:23

L’Ukraine est « libre de choisir de son propre destin », ont assuré la France, l’Italie, l’Allemagne, la Pologne, le Royaume-Uni et la Commission européenne dans une déclaration commune. Une position réaffirmée en amont de la rencontre prévue pour le 15 août entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

« Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine, mettre fin à la guerre d’agression de la Fédération de Russie et parvenir à une paix et une sécurité justes et durables pour l’Ukraine », insiste les Européens. Le texte ajoute que « nous sommes convaincus que seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l’Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie pour qu’elle mette fin à sa guerre illégale, peut réussir. »

RÉUNION D’URGENCE DES EUROPÉENS06:20

L’Union européenne réunit en urgence ses chefs de la diplomatie lundi, cherchant à peser sur les pourparlers prévus cette semaine entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, qui lui font craindre un accord aux dépens de Kiev.

En l’état, la présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky n’est pourtant pas prévue, même si elle reste « possible » selon l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Otan Matthew Whitaker.

« Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement », a martelé dans un communiqué la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas. Mais, a-t-elle insisté, « tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe ».

Elle a annoncé une « réunion extraordinaire » lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien Andriï Sybigua, « afin de discuter des prochaines étapes ».

ZELENSKY INVITÉ AU SOMMET TRUMP-POUTINE ?06:12

L’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Otan Matthew Whitaker a indiqué dimanche que le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait assister au sommet vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une demande des Européens.

« Oui, je pense sans aucun doute que c’est possible », a répondu le diplomate américain auprès de l’Alliance atlantique, qui était interrogé par la télévision CNN sur une éventuelle venue du chef de l’Etat ukrainien en Alaska où doivent se retrouver le 15 août ses homologues américain et russe. « Il ne peut assurément pas y avoir d’accord si toutes les parties impliquées n’y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue c’est de parvenir à la fin de la guerre », a argumenté M. Whitaker.

Volodymyr Zelensky ira-t-il le 15 août en Alaska ? Les dirigeants européens, eux, le souhaitent. Tous ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. 

Dans ce contexte, le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une « réunion extraordinaire » lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, « afin de discuter des prochaines étapes ».

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Les Etats d’Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que « le chemin vers la paix » ne pouvait « pas être tracé sans la voix de l’Ukraine ». « Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe », ont-ils insisté dans une déclaration. Le président américain « met la pression sur Poutine », a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : « Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre ».

La rédaction de TF1info