Ce qui « brise le cœur » de Mounia B. (elle préfère rester anonyme), ce n’est pas la maladie de son fils Moussa, 6 ans et demi, et atteint d’une forme d’autisme sévère. Au quotidien, ce qui broie cette mère célibataire de 40 ans, c’est de voir son fils enchaîner les crises car il « n’a jamais reçu de soins adaptés« . Il n’a jamais pu prononcer un mot, ni même « maman », puisqu’il ne parle pas et n’a aucun moyen de communication avec le reste du monde.

Malgré les demandes très régulières de sa mère, il n’a jamais été accepté en hôpital de jour ou en IME (institut médico-éducatif) par manque de place disponible sur le territoire.