Indy, premier rôle canin, emménage avec son propriétaire et ami Todd dans une maison familiale isolée, longtemps laissé à l’abandon. Très vite, il perçoit la présence de forces surnaturelles tapies dans l’ombre… Et doit protéger son maître des entités obscures qui rôdent. Fantôme de chien, silhouettes invisibles dans les recoins, visions de la mort de l’ancien occupant : Indy se méfie de cette demeure autant que son attachement à Todd est indéfectible.

À travers ce récit, le film explore des thèmes universels comme la mort ou le déclin d’un être cher, mais du point de vue de l’animal. Impossible de s’identifier pleinement au héros : on ne peut qu’imaginer son ressenti, son inquiétude… Et son effroi, qui devient vite le nôtre.

Tourné à hauteur de chien, Good Boy met en vedette Indy, le propre compagnon du réalisateur. Ben Leonberg raconte avoir, avec sa femme, préparé ce rôle pendant trois ans, en s’adaptant à l’emploi du temps de leur animal en « suscitant sa ‘performance’ en faisant des bruits idiots, en le plaçant dans des positions spécifiques et en l’attirant dans [leur] maison ‘hantée’ avec des friandises ». Leur secret ?

Tous les plans avec Indy ont été tournés sur des plateaux fermés afin de maintenir sa concentration.