C’est un standard de l’été quelle que soit la météo. Chaque jour, des centaines de visiteurs qui n’ont pas pu réserver pour accéder à l’exposition de l’artiste japonais au Château des Ducs se présentent pour patienter le long du bâtiment. Mais avec les fortes chaleurs l’attente est devenue un calvaire une fois passées les premières heures de la matinée.

En début d’après-midi, le soleil est monté au-dessus des grands murs inondant de ses rayons les spectateurs patients. « Je suis venu quand même car, par rapport à hier, la file est deux fois plus courte », expliquait Nicolas, venu de Lens (Pas-de-Calais). Des pancartes annoncent des temps d’attente allant de cinq heures, pour une file de 30 m, à trois heures pour la dernière partie en bout de bâtiment. « En fait, c’est allé un peu plus vite, environ 1 h 30 », assure une visiteuse toute proche de l’entrée. Les délais sont en effet donnés à titre indicatif car c’est en fonction des comptages dans le musée et des sorties plus rapides de spectateurs que sont octroyées les places supplémentaires.