Retransmission du débat télévisé entre Olaf Scholz (chancelier sortant et candidat des sociaux démocrates), Robert Habeck (ministre de l’Economie sortant et candidat des Verts, Friedrich Merz (candidate de conservateurs de la CDU) et Alice Weidel (candidate du parti d’extrême droit AfD) le 16 février 2025, à Berlin, à une semaine des élections fédérales allemandes. MICHAEL KAPPELER/AFP
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« Wir schaffen das ! » (« Nous y arriverons ! »)… Tout le monde se souvient de la phrase prononcée par la chancelière Angela Merkel le 31 août 2015. Les grandes gares du pays – Berlin, Munich, Hambourg… – voient alors défiler des trains remplis de réfugiés, des hommes, des femmes, des enfants, le regard épuisé, l’air hagard, après des semaines, des mois, de périple. A leur arrivée, tout est prévu : des hordes de bénévoles, des panneaux de bienvenue écrits en arabe, des gâteaux secs, du jus d’orange, des peluches pour les plus jeunes, des médecins pour les examiner, des bus en rang d’oignon sur les parkings et des centres d’hébergement, pour beaucoup d’anciens bâtiments de l’armée, où ils trouvent enfin un lit, des draps propres, des vêtements qui ne tombent pas en lambeaux, de quoi se nourrir… En quelques mois, un million de personnes arrivent en Allemagne, pour la plupart des Afghans, des Irakiens et des Syriens qui ont fui un pays ravagé par la guerre. Les trois mots de la chancelière, fille de pasteur qui a grandi à l’Est, symbolisent l’ouverture de la République fédérale. Sa Willkommenskultur, sa « culture de l’accueil ».
Dix ans plus tard, l’ambiance n’est plus aux messages de bienvenue. Limiter l’immigration est désormais le sujet numéro un dans le débat public outre-Rhin. Le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD, Alternative pour l’Allemagne), antimigrants et ouvertement xénophobe, est devenu la …
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