NEO NEPO (2/7) – Si les dynasties people ont toujours existé, le phénomène s’est amplifié ces dernières années, au point d’avoir son néologisme : « nepo babies ». Parmi ces enfants de stars en haut de l’affiche : Thaïs Alessandrin, fille de Lisa Azuelos, petite-fille de Marie Laforêt.
Prénom : Thaïs
Nom : Alessandrin
Âge : 27 ans
Parents : Lisa Azuelos, réalisatrice, et Patrick Alessandrin, réalisateur
Profession : Actrice
Lisa Azuelos aime travailler en famille. Et, pour la suite de « LOL » (2008), elle s’est entourée de ses trois enfants, nés de son mariage (désormais terminé) avec Patrick Alessandrin : Carmen, l’aînée, à la caméra ; Ilan, le cadet, à la production, et Thaïs, la benjamine, à l’écran. « Pour la première fois, mes trois enfants avec moi sur le même film », s’est-elle réjouie sur Instagram, le tournage terminé. Pour la petite dernière, c’est loin d’être la première fois qu’elle passe devant la caméra de sa mère.
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Lisa Azuelos et ses trois enfants sur le tournage de « LOL 2.0 », en 2025.
© Instagram / Lisa Azuelos
La fibre artistique
Dans la famille de Thaïs Alessandrin, tout le monde fait du cinéma. De sa grand-mère à ses frère et sœur. Marie Laforêt, la mère de Lisa Azuelos était actrice, en plus d’être chanteuse. Un métier prenant : « Je me souviens des plateaux télé écumés avec elle, mais d’aucune sortie au jardin d’enfants », a glissé dans une interview à « Gala » la réalisatrice, qui n’a pas pour autant été dégoûtée du monde du cinéma. Au contraire. Elle a même transmis sa passion à ses trois enfants.
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Si Carmen et Ilan Alessandrin œuvrent dans l’ombre, Thaïs, elle, a préféré la lumière des projecteurs. Et si Lisa Azuelos a souffert de la notoriété de sa mère, elle est persuadée que pour sa benjamine, c’est différent. « Je suis moins connue que ma mère quand même. Ce n’est pas tout à fait pareil, c’est moins intense », a-t-elle assuré. « Et puis, il y a plein de gens qui ne savaient pas qu’elle était ma fille. Elle n’a jamais eu de problème à l’école, les gens se sont montrés plutôt bienveillants. »
Thaïs Alessandrin et sa mère Lisa Azuelos au Festival de l’Alpe d’Huez, en 2019.
Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA
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© Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA
Déjà, Thaïs porte le nom de son père : Alessandrin. Et si Patrick Alessandrin est aussi réalisateur, sa renommée est moins importante que celle de son ex-femme. Après avoir commencé comme assistant de Luc Besson, notamment sur « Le Grand Bleu » (1988), Patrick Alessandrin s’est lancé dans la réalisation avec Lisa Azuelos sur le film « Ainsi soient-elles » (1995). On lui doit aussi « Mauvais esprit » (2003) – dans lequel Thaïs a fait une apparition – et « Banlieue 13 – Ultimatum » (2009).
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La mère et la muse
Six ans après « LOL », dans lequel Thaïs Alessandrin, 11 ans, jouait la petite sœur de Lola (Christa Theret), fille d’Anne (Sophie Marceau), Lisa Azuelos a offert un nouveau rôle à sa benjamine dans « Une rencontre » (2014), toujours avec Sophie Marceau. De quoi exacerber chez la jeune fille l’envie de jouer. Alors, elle a commencé à prendre des cours de théâtre, d’abord au Cours Simon puis au Cours Florent. Elle est ensuite partie au Canada, pour ses études supérieures. Départ qui a inspiré à sa mère un film : « Mon bébé » (2019).
Sandrine Kiberlain et Thaïs Alessandrin, partenaires de jeu dans « Mon bébé » (2019), de Lisa Azuelos, à l’avant-première à Paris, en 2019.
Domine Jerome/ABACA
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© Domine Jerome/ABACA
« Ma mère a commencé à écrire quand j’ai eu mon bac. Puis, un an plus tard, je suis vraiment partie au Canada. Elle m’envoyait alors souvent des comptes rendus du scénario, me racontait comment ça avançait… », a raconté l’apprentie actrice dans une interview accordée au magazine « Elle », en 2019. Et il a toujours été question qu’elle joue son propre rôle : « C’était une évidence pour ma mère comme pour moi. Parce que j’adore jouer, et notamment dans les films de ma mère. Pour moi, il n’y avait pas de question à se poser. »
« Plus tard, j’ai commencé à douter de mes capacités à pouvoir assumer le rôle et le prendre sur mes épaules. À partir de ce moment-là, j’ai proposé à ma mère de faire passer des castings. Elle m’a alors beaucoup rassurée et permis de prendre confiance en moi », a ajouté Thaïs Alessandrin, dont c’était le premier premier rôle, et face à Sandrine Kiberlain. En 2019, elle a également joué dans « All Inclusive », de Fabien Onteniente, le seul film qui n’est pas signé de sa mère – en tout cas pour l’instant.
La suite
En 2026, Thaïs Alessandrin sera donc à l’affiche de « LOL 2.0 », de sa mère donc, dans le rôle de Louise, 23 ans, de retour chez sa mère (toujours jouée par Sophie Marceau) après un échec sentimental et une peine de cœur – des thèmes chers à Lisa Azuelos. Et après ? Certainement d’autres films de sa réalisatrice de mère, pour qui elle est une star : « Je la trouve excellente actrice », a glissé la réalisatrice à « Paris Match » en 2019. Et Thaïs se verrait bien scénariste aussi. À suivre.
Thaïs Alessandrin au Festival de l’Alpe d’Huez, en 2019.
Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA
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© Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA