Par Mamy Yves
Ratsimbazafy
– Publié le 12 Août 2025 à 10:48 – Modifié
le 12 Août 2025 à
10:48

Les habitants de La
Neuville-Chant-d’Oisel doivent veiller scrupuleusement à
l’entretien de leurs trottoirs et des abords de leur propriété
depuis le 28 juillet dernier. Une mesure qui a été prise par le
maire de cette commune située près de Rouen pour une raison
précise.

Près de Rouen, un maire impose aux riverains de tailler leurs haies pour cette raison bien précise

© Shutterstock

À l’initiative du maire Julien Demazure, cet arrêté municipal
concerne le désherbage, l’évacuation des feuilles mortes, la
gestion des déchets, mais aussi
le déneigement en hiver
. L’objectif est ainsi de garantir la
sécurité et la fluidité de la circulation. Notamment dans un
contexte de travaux qui bouleverse le trafic local dans cette
commune située à l’est de Rouen.

Un
contexte particulier lié à des travaux près de Rouen

La décision du maire de cette commune n’est pas anodine. Depuis
plusieurs semaines, la rue des Andelys, axe principal d’accès au
village depuis le plateau est de Rouen est en effet fermée pour
travaux. Une déviation a ainsi été mise en place. Ce qui a forcé
les automobilistes à emprunter de petites rues habituellement peu
fréquentées, comme la rue Neuve ou la rue du Vivier. Or, dans
certains secteurs, la végétation déborde sur la chaussée,
compliquant encore la circulation déjà rendue délicate par le
croisement des véhicules.

Des riverains
partagés, des automobilistes agacés

« C’est vrai que c’est compliqué de passer, et encore il
fallait voir la taille des haies il y a quinze jours ! »
raconte Bruno, habitant près de la mairie. Selon lui, quelques
coupes ont en effet déjà été faites depuis le début de la
déviation, mais certains passages restent étroits. Une situation
qui peut rapidement devenir frustrante pour les automobilistes
extérieurs à la commune. Julie, une jeune femme venue accompagner
une amie au parc témoigne : « Je suis passée deux fois avec ma
grosse voiture et je l’ai rayée ». Il faut dire que la
présence de piquets installés devant certaines maisons complique
encore les croisements.

Des avis partagés

De son côté, Bruno approuve particulièrement cette initiative municipale : « C’est normal que
chacun s’occupe de ses abords, pour la sécurité et pour que ça
reste propre ». Il faut croire que contrairement à ce que l’on
pourrait penser, cette mesure n’est pas temporaire. L’arrêté
s’applique en effet de manière permanente, bien au-delà de la
période de travaux. En cas de non-respect, les habitants s’exposent
à une contravention de première classe, soit 38 euros d’amende.