Pour les autres, c’est confirmé. Cinq personnes en tout ont donc été infectées par le virus transmis par le moustique tigre, entre la fin juin et le 15 juillet.
« Heureusement, nous allons mieux. On a récupéré de cette grosse fatigue qui nous est tombée dessus quand on était malades. Même si mon mari a la main encore un peu raide. Au niveau des articulations, il est un peu engourdi. Pour certains, le chikungunya, c’est peut-être pas grand-chose. Mais pour des gens plus fragiles comme nous, avec des rhumatismes, c’est un peu lourd », confie Geneviève Rue.
Dans le voisinage, on garde aussi quelques séquelles. Dans la maison de Chantal Bourdin, déjà déclarée positive au virus, sa sœur et Bernadette ont reçu les résultats du laboratoire. « Positif. On est donc trois dans la maison, mais on s’en doutait. Ma sœur a encore des problèmes au niveau des doigts de la main ».
Les opérations de démoustication, elles, sont bel et bien terminées. « Ils sont venus enlever les pièges à moustiques vendredi après-midi, peu avant la pulvérisation, qui a duré jusqu’à 1h du matin », raconte Geneviève Rue. Les agents mobilisés ont travaillé dans les rues mais aussi dans les jardins des trois maisons concernées par le foyer. « Chaque arbuste, chaque plante, a été traité. Ça fait râler certains par rapport à la toxicité du produit, mais moi, je préfère que mon jardin ait été traité plutôt que prendre le risque que les gens qui viennent ici attrapent le virus ».
Chantal Bourdin est du même avis. « Ils ont fait du beau travail. On peut manger dehors, maintenant. C’est dommage, il fait trop chaud », sourit-elle.