Ce salarié s’est « vu retirer toute possibilité d’exercer jusqu’à nouvel ordre », a annoncé le ministre des Transports, Philippe Tabarot.

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Publié le 12/08/2025 21:25

Mis à jour le 12/08/2025 21:43

Temps de lecture : 1min

Le centre de contrôle aérien à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, près de Paris, le 7 août 2018. (JOEL SAGET / AFP)

Le centre de contrôle aérien à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, près de Paris, le 7 août 2018. (JOEL SAGET / AFP)

Deux mots qui pourraient lui coûter cher. Un contrôleur aérien de l’aéroport Roissy-CDG s’est « vu retirer toute possibilité d’exercer jusqu’à nouvel ordre », a annoncé mardi 12 août le ministre des Transports Philippe Tabarot. La veille, ce dernier avait dit « Free Palestine » lors d’un échange radio avec l’équipage de la compagnie israélienne El Al, a précisé à l’AFP le ministère. « L’analyse des enregistrements prouve que les faits sont avérés », a fait savoir mardi sur X Philippe Tabarot. « Une procédure disciplinaire a été immédiatement engagée. La sanction devra être à la hauteur de la gravité des faits », estime-t-il.

Quelques heures auparavant, le ministre avait annoncé sur le réseau social l’ouverture d’une enquête administrative après le signalement de l’incident par la compagnie israélienne. Ce dernier soulignait alors que ces propos, s’ils étaient avérés, « violeraient les règles des radiocommunications, qui doivent se limiter à la sécurité et à la régularité du trafic aérien ». Ils remettraient par ailleurs en cause le « devoir de réserve du fonctionnaire et porteraient atteinte à l’image du service public », avait ajouté Philippe Tabarot.

Le Conseil représentatif des institutions juives (Crif) de France a dénoncé un « incident inacceptable », qui « contrevient à la fois à l’impératif de neutralité politique mais aussi aux protocoles de sécurité qui régissent les échanges entre une tour de contrôle et un avion en phase de décollage ». Début août, des passagers juifs qui avaient commandé des menus casher sur un vol de la compagnie espagnole Iberia avaient eux reçu des plateaux-repas portant l’inscription « Free Palestine ».