DÉCRYPTAGE – Avec la réforme du scrutin municipal, les maires de secteur, en particulier ceux de droite, craignent d’être désormais relégués au second plan. D’autant que la question de la répartition des compétences reste sans réponse, ou du moins sans calendrier.

En ce début de mois d’août caniculaire, le ciel marseillais est dégagé, sans aucun nuage à l’horizon. Et pourtant, le brouillard s’est abattu sur la vie politique de la Cité phocéenne, après l’adoption définitive de la réforme de la loi PLM. Jusqu’ici, l’élection du maire se faisait dans huit secteurs différents, réunissant chacun deux arrondissements. Pourvoyeurs d’élus pour le conseil municipal, ces mairies de secteur étaient au cœur du jeu politique marseillais à chaque scrutin municipal.

Mais, désormais, l’élection du maire se retrouve décorrélée de cette logique, laissant certains maires de secteur, souvent proches de la droite locale, fort dépourvus. « Moi, j’attends avec impatience la parution du décret, confie le maire LR des 11e et 12e arrondissements de Marseille, Sylvain Souvestre. Aujourd’hui, par exemple, on ne connaît pas les règles de représentativité des secteurs sur la liste pour l’élection du maire. On pourrait donc avoir théoriquement une liste sans aucun élu, par exemple…

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Le Figaro

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