Mais le gouvernement américain n’a pas encore supprimé ses droits de douane sectoriels sur les voitures, et Mme Müller a affirmé que rien n’avait changé pour les constructeurs automobiles sur le terrain.
« L’accord entre l’UE et les États-Unis n’a jusqu’à présent apporté aucune clarté ni aucune amélioration pour l’industrie automobile allemande », a-t-elle regretté.
« Les coûts se chiffrent déjà en milliards et continuent d’augmenter », a-t-elle ajouté.
S’exprimant lors d’un point de presse habituel mardi, le porte-parole de l’UE pour le commerce, Olof Gill, a indiqué qu’il ne pouvait pas fixer de date précise pour la mise en œuvre complète de l’accord UE-États-Unis.
« Les États-Unis se sont engagés à ce que le droit de douane général de 15% s’applique aux voitures », a-t-il commenté. « Nous ne savons pas précisément quand cela se produira. Nous savons que cela se produira ».