ANALYSE – Dans la capitale, la modification de la loi PLM pourrait profiter à la ministre de la Culture, plus identifiée que ses rivaux.

En faisant le choix de censurer la loi agricole, dite Duplomb, vendredi dernier, le Conseil constitutionnel a provoqué un coup de théâtre inattendu au cœur de l’été. De quoi faire passer sous les radars une autre décision des Sages pourtant d’ampleur : leur feu vert pour la réforme de la loi PLM qui acte le changement du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille dès les élections municipales de mars 2026. Les habitants de ces trois plus grandes villes de France votaient, depuis 1982, à l’échelle de leur arrondissement ou de leur secteur. Ils vont désormais pouvoir directement voter pour la mairie centrale. Cette modification ne bouleverse peut-être pas totalement le jeu mais elle a le mérite de rebattre les cartes, en particulier dans la capitale.

La majorité municipale de gauche sortante (PS, EELV, PCF) était vent debout contre le texte. Ses représentants dénoncent un « tripatouillage électoral » de dernière minute, orchestrée pour mettre sur orbite Rachida Dati, la maire du…

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Le Figaro

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