Sur la plage de Borély, le Hublot ouvre une fenêtre sur la biodiversité marine de la Méditerranée. Tous les jours, jusqu’à la fin du mois d’août, cette exposition gratuite apprend aux visiteurs à mieux appréhender la mer et le littoral. « On estime qu’une fois qu’on connaît et qu’on aime cette biodiversité marine, on la respecte un peu mieux », confie Hervé Menchon (EELV), adjoint au maire de Marseille en charge de la Mer.
Lucas, 6 ans, et Naël, 4 ans, en visite avec leur famille, ne décrochent pas du Tableau des curiosités animé par Fanny Eychenne, médiatrice scientifique. Le but du jeu ? « Remettre en concordance la photo de l’animal vivant avec les indices, retrouvés sur la plage une fois que ce dernier meurt », explique la médiatrice. Au passage, elle gratifie l’assemblée d’une explication sur chaque espèce tirée. Naël, inépuisable, en est à sa quatrième partie, mais peine à trouver le bernard-l’hermite. Avec un peu d’aide, il finit par associer sa carte à un petit squelette en bas du tableau. « Il n’y a pas de coquille car le bernard-l’hermite est un squatteur, s’amuse Fanny Eychenne. Il n’a pas sa propre coquille et doit en changer régulièrement. »
Sensibiliser à la pollution
Une autre partie de l’exposition a, pour sa part, moins la côte auprès du petit groupe, mais elle n’en est pas moins importante. Pas de jeu ou de manipulation à effectuer cette fois, seulement de la lecture sur l’impact qu’ont les mégots et les déchets plastiques sur l’environnement marin. « Les visiteurs ont parfois des questions sur les bons gestes à avoir, alors je leur conseille d’éviter le plastique à usage unique, mais ce n’est pas facile », constate Fanny Eychenne.
Dans la deuxième salle, des microscopes sont mis à disposition. L’occasion d’ouvrir les yeux sur les plus petits êtres qui peuplent la Méditerranée, grâce à des échantillons d’eau de mer prélevés à quelques mètres de là. « Le plancton, par exemple, est un nom générique utilisé pour l’ensemble des êtres vivants qui ne peuvent pas lutter contre le courant », souligne l’animatrice. Et Hervé Menchon de conclure : « Quand le geste accompagne la réflexion, on n’oublie jamais ».