Un mois après la finale du Mondial des clubs, les Parisiens entament déjà leur saison 2025-26 avec la Supercoupe d’Europe, contre Tottenham, ce mercredi, en Italie.

Gagner une fois, c’est bien. S’inscrire dans la durée et continuer à marquer l’histoire, c’est encore mieux. Et c’est l’objectif d’un Paris Saint-Germain tout sauf rassasié après sa campagne 2024-2025 historique, le sans-faute sur la scène nationale et le premier sacre de l’histoire du club en Ligue des champions. Un mois après la défaite contre Chelsea (0-3) en finale de la Coupe du monde des clubs, les Parisiens attaquent l’exercice 2025-2026 ce mercredi (21 h, Canal+), avec la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, à Udine. Et ce une semaine après la reprise de l’entraînement, et quatre jours avant le match à Nantes, dimanche (20 h 45), lors de la première journée de Ligue 1.

Les enjeux de cette nouvelle saison sont multiples, à commencer par la défense du titre de champion d’Europe. Évidemment, ce ne sera pas simple, sachant que la concurrence sera encore plus féroce cette année. Liverpool, Arsenal ou Manchester City se sont renforcés, le Bayern et le Barça sont toujours là, Xabi Alonso veut remettre le Real sur le devant de la scène… D’autant plus que le Paris SG sera attendu et ciblé par les autres cadors. Être aussi bon qu’en 2024-2025 ne suffira pas. Il faudra être meilleur. Pour ce qui est des joutes nationales, le PSG sera son plus grand adversaire…


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Nouveau statut

Un nouveau statut qu’il faudra assumer sur le terrain, mais aussi en interne. Et c’est peut-être ça, le grand défi du PSG. Ne pas se laisser griser, continuer de mettre l’équipe au-dessus des intérêts personnels, rester « humble », comme le répète à l’envi Nasser al-Khelaïfi. En effet, certains pourraient avoir de plus en plus de mal à la jouer collectif. D’autres pourraient se lasser d’un statut de doublure, comme Bradley Barcola (que certains disent courtisé par Liverpool), Lucas Hernandez ou Warren Zaïre-Emery. Ce dernier a le champ libre pendant la suspension de João Neves.

Il y aura aussi l’intégration des nouveaux. La venue du jeune (19 ans) portier italien Renato Marin (ex-Roma) ne risque pas de chambouler l’équilibre du vestiaire. Celles de Lucas Chevalier (ex-Lille) et Illya Zabarnyi (ex-Bournemouth), un peu plus. Le premier doit succéder à Gigio Donnarumma – qui fait toujours partie de l’effectif, mais qui n’a pas été convoqué pour ce déplacement dans le Frioul – dans les buts, tandis que le second doit concurrencer Marquinhos. Deux recrues, peut-être pas les dernières.

Évidemment, le management exigeant de Luis Enrique et la politique ultracollective du club auront d’autant plus de facilité à continuer de passer si les résultats suivent. Ce ne sera peut-être pas simple dans les premières semaines de la saison, avec une gestion piégeuse sur l’aspect physique. La C1 reprendra vite ses droits. Première journée du 16 au 18 septembre, juste avant la remise du Ballon d’Or, le 22, avec Ousmane Dembélé a priori en tête à tête avec Lamine Yamal (Barça)… même si Achraf Hakimi croit en ses chances. Il y aura la Coupe intercontinentale en bonus le 17 décembre et le Trophée des champions contre l’OM, sans doute début janvier. Le tout avec le Mondial 2026 pour certains et même la CAN dès cet hiver pour Hakimi.

Paris en première ?

La quête débute donc avec cette Supercoupe d’Europe, un trophée que le PSG n’a jamais remporté. Cela représente d’ailleurs un mauvais souvenir pour les Rouge et Bleu, balayés par la Juventus (1-6, 1-3) début 1997. Une autre époque, une autre histoire. Charge aux joueurs de Luis Enrique de continuer à écrire la leur en lettres d’or. La jeunesse de leur effectif permet d’espérer un avenir radieux. Reste à bien négocier ce tournant historique après l’obtention d’une C1 que le club parisien et ses supporteurs convoitaient depuis si longtemps.