Lewis Hamilton aurait négocié une clause
contractuelle rare qui lui donne un contrôle total sur son avenir
chez Ferrari, laissant la Scuderia sans véritable pouvoir de
décision.
Lewis Hamilton fait encore
parler de lui, et cette fois, ce n’est pas pour ses performances en
piste mais pour les détails croustillants de son contrat avec
Ferrari. Selon des informations relayées par la Gazzetta dello Sport et F1-Insider, le pilote britannique
disposerait d’un pouvoir rare dans le monde de la Formule 1 :
décider lui-même de son avenir à long terme avec la Scuderia.
Arrivé à Maranello avec un
accord courant jusqu’à la fin de la
saison F1 2026, Hamilton aurait négocié une option pour une
troisième année, c’est-à-dire jusqu’en 2027. Mais la subtilité
réside dans le fait que cette option appartiendrait
exclusivement au
pilote, et non à Ferrari. En clair, si Hamilton veut
prolonger, l’écurie italienne ne pourra pas dire non.
Ferrari sans marge de
manœuvre
Ce type de clause place la
Scuderia dans une position inhabituelle : elle ne contrôle pas
totalement son duo de pilotes pour les prochaines années.
Habituellement, une prolongation se décide à deux, mais ici, la
décision finale appartiendra au champion britannique. Cette
situation découlerait directement de la valeur commerciale de
Hamilton, qui, avec ses 105 victoires en Grand Prix, attire une
visibilité mondiale considérable.
Pour Ferrari, la présence
d’Hamilton dépasse le cadre purement sportif. Le nom du septuple
champion est synonyme de partenariats lucratifs, d’exposition
médiatique et de renforcement de l’image de marque à
l’international. La Gazzetta
dello Sport résume la situation sans détour : « Ferrari ira avec lui quoi qu’il
arrive. »
Des débuts plus compliqués
que prévus
Si le contrat de Hamilton est
en béton, ses résultats, eux, peinent à décoller. Depuis le début
de la saison, il n’a toujours pas décroché le moindre podium, alors
que son coéquipier Charles Leclerc en compte déjà cinq. La
frustration a atteint un sommet au Grand Prix de Hongrie, où
Hamilton a été éliminé dès la Q2 sur un circuit qu’il affectionne
particulièrement. Dépité, il s’est même qualifié de
« inutile » et a laissé entendre que Ferrari devrait
envisager de recruter un autre pilote.
Malgré ces difficultés,
Hamilton garde toutefois les clés de son avenir. La question n’est
donc pas de savoir si Ferrari veut le garder, mais plutôt si lui
choisira de rester pour relever le défi. Avec encore plusieurs
courses pour inverser la tendance, l’histoire entre Hamilton et la
Scuderia est loin d’être terminée.