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Qu’on se le dise: certains d’entre vous, les pieds dans l’eau, ont peut-être dévoré le dernier Goncourt, annoté un dense essai philosophique ou replongé dans les classiques d’il y a trois siècles. Mais il y a aussi les autres (ou les mêmes), qui ont glissé La Femme de ménage dans leur valise.
«Certains profitent des vacances pour lire une grande œuvre de 800 pages comme Les Buddenbrook de Thomas Mann ou Belle du Seigneur d’Albert Cohen», commence, taquin, François Duvaut, chef de service à Payot Librairie Genève Rive Gauche. Puisque les ventes ne trompent pas, il partage quelques succès estivaux à la mi-août. A commencer par les biographies: «Les lecteurs aiment s’immerger dans la vie de quelqu’un d’autre. Cet été, la biographie romancée Gianni le magnifique de Stéphanie des Horts, a été très appréciée. Elle parle de la saga Agnelli dans l’Italie des années 1960.» Dans un tout autre registre, d’autres récits autobiographiques et intimes ont aussi attiré l’œil du lectorat régional en juillet: les chiffres de Mon vrai nom est Elisabeth d’Adèle Yon ou du roman de filiation Ce que je sais de toi d’Eric Chacour sont bons. Le professionnel ajoute: «L’essai politique L’Heure des prédateurs de Giuliano da Empoli s’impose logiquement au vu des résultats après les premiers mois de vente. Ce que je peux dire, c’est que les gens ont envie d’être surpris», résume le libraire.