Au-dessus de sa tête, une petite toile de la Sérénissime logée dans un cadre doré. Devant lui, une impressionnante rangée d’encres japonaises destinées à la correspondance officielle comme aux courriers intimes. Çà et là, une éclectique collection de bibelots, un coquillage, un presse-papiers surmonté d’un petit lion. Hormis une climatisation poussée à l’excès et la célèbre lampe Snoopy, prisée des amateurs de design, le bureau de Benoît Payan, vue plongeante sur le Vieux-Port, ressemble davantage à celui d’un riche armateur sorti d’un roman de Dumas. Signe d’une délicieuse sophistication ou décorum pompeux destiné à enivrer le visiteur ?

Difficile à évaluer tant Payan, discret sur la scène nationale, laisse libre cours aux spéculations. « Je ne cherche pas à être connu, confesse-t-il au…

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