Face à la canicule qui frappe la France et notamment Marseille, Franck Allisio insiste : comme il l’avait déjà fait au début de l’été lors de la précédente vague de chaleur, le député RN de Vitrolles et candidat à la mairie de Marseille vante un « plan climatisation ». Soit la déclinaison locale de celui vanté par Marine Le Pen au plan national.

Bardé de chiffres sur l’augmentation des consultations aux Urgences ou la hausse de la mortalité des personnes âgées durant l’été 2024, l’élu d’extrême droite explique « faire le choix de sauver des vies » en faisant chuter la température « dans les hôpitaux, les écoles, les maisons de retraite et les transports, là où se trouvent des publics fragiles ».

Franck Allisio promeut une « climatisation à la française, raisonnée et raisonnable, entre 23° et 25 °C » qui, assure-t-il, « ne génère pas de réchauffement extérieur ». Une manière de répondre aux critiques – nombreuses – sur un déploiement massif d’appareils de climatisation. Car pour générer du froid, ces appareils émettent nécessairement de la chaleur. Leur multiplication pourrait accentuer le changement climatique à long terme. Le député RN présente donc sa proposition comme une mesure de « moyen terme ». Pour faire baisser la température en ville, les spécialistes s’accordent plutôt sur la nécessité de réduire les îlots de chaleur créés par la minéralisation des espaces publics.

Alors que le RN s’est réjoui de l’abrogation en juin du dispositif Ma Prime Renov’ par le gouvernement (il sera finalement relancé en septembre), Franck Allisio prône une « aide à la climatisation » pour « encourager la rénovation des bouilloires thermiques ». Son financement reste à trouver alors que le gouvernement promet une cure d’austérité budgétaire à la rentrée.