« Les questions territoriales ne seront négociées » que par Volodymyr Zelensky, assure Emmanuel Macron après un échange avec Donald Trump Emmanuel Macron accompagné d’Antonio Costa, président du Conseil européen, et des ministres de la défense Sébastien Lecornu et des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à l’Elysée, le 13 août 2025. Emmanuel Macron accompagné d’Antonio Costa, président du Conseil européen, et des ministres de la défense Sébastien Lecornu et des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à l’Elysée, le 13 août 2025. PHILIPPE MAGONI / VIA REUTERS

À l’issue de réunions avec Volodymyr Zelensky et Donald Trump, Emmanuel Macron s’est exprimé devant la presse. « L’échange avec Donald Trump a permis d’éclairer ses intentions et, pour nous, d’exprimer nos attentes », a-t-il déclaré, accompagné d’Antonio Costa, président du Conseil européen, et des ministres Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot.

« Nous voulons que tout ce qui concerne l’Ukraine soit discuté avec l’Ukraine. Nous voulons une paix robuste et durable, une paix qui règle les questions territoriales et les garanties de sécurité pour l’avenir.

L’échange avec le président de Trump a permis d’éclairer ses intentions pour la réunion du 15 août et nous a permis d’exprimer nos attentes. Plusieurs messages sont ressortis. Le premier, c’est que le président Trump a été très clair sur le fait que la volonté américaine était d’obtenir un cessez-le-feu à l’occasion de cette réunion en Alaska.

C’est très important qu’à l’occasion de cette réunion, il puisse y avoir un cessez-le-feu obtenu par les Etats-Unis d’Amérique, et nous soutenons cette initiative, en même temps que les échanges de prisonniers et les libérations d’enfants.

Le deuxième élément, c’est que les questions territoriales qui relèvent de l’Ukraine ne peuvent être négociées et ne seront négociées que par le président ukrainien. C’est la position que nous soutenons et elle a été très clairement exprimée par le président Trump.

Le troisième élément, c’est le lien qui doit continuer d’exister entre toute concession territoriale et les garanties de sécurité qui seront apportées à l’Ukraine. Le président Trump l’a exprimé clairement en ces termes. Il a dit même des choses, qui pour moi sont très importantes, le fait que l’OTAN ne doit pas faire partie de ces garanties de sécurité, et on sait que c’est un point fort en particulier pour la partie russe, mais que les Etats-Unis et tous les alliés qui y étaient prêts devraient en faire partie. C’est ce à quoi nous sommes engagés et c’est une clarification pour moi très importante.

Enfin, il va donc se battre aussi pour avoir un rendez-vous à venir, trilatéral, avec le président Trump et le président Zelensky et je pense que c’est un point très important à cet égard et nous souhaitons qu’elle puisse se tenir en Europe dans un pays neutre qui soit accepté par toutes les parties ».