CRITIQUE – Les trésors du musée japonais d’Obuse s’invitent au château des Ducs de Bretagne. L’occasion de découvrir des peintures réalisées au soir de la vie du maître.
Le prince de l’ukiyo-e – l’estampe japonaise – est de retour en France. Dix ans après la monographie historique du Grand Palais consacrée à Hokusai (1760-1849), « le vieillard fou de dessin » a posé ses malles et ses cartons à Nantes. Présentée jusqu’au 7 septembre derrière les remparts du château des Ducs de Bretagne, une savoureuse exposition ordonne 160 œuvres autour de prêts extraordinaires du musée Hokusai-kan d’Obuse, dans les Alpes nippones. La petite ville, située dans l’arrière-pays de l’île de Honshu, près de Nagano, a accueilli à quatre reprises l’illustre artiste entre 1842 et 1848 et conserve aujourd’hui plusieurs chefs-d’œuvre de ses dernières années, dont d’éloquentes séries de peintures. Autant de pépites méconnues, trop rarement aperçues hors des pages des catalogues.
Que les profanes soient d’emblée rassurés. Les classiques sont bien présents, agencés par thèmes. L’iconique Grande Vague de Kanagawa (1831) pointe vite le bout de son écume. Les séries des 36 vues du…
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