Nos voisins britanniques ne finiront jamais de nous surprendre. La plateforme CV Genius, dédiée à la gestion de carrière, dévoile que la moitié des salariés britanniques, 51% précisément, seraient prêts à accepter une diminution de salaire pour travailler exclusivement à distance. 53% des Britanniques en font une priorité, quitte à être tenus à l’écart des promotions.
En nous rendant dans un petit café de quartier, nous confirmons cette soif de liberté des salariés anglais : travailler de chez soi ou d’un café, cela vaut de l’or pour Maddy, assise en terrasse, son petit chien sur les genoux.
Elle est avocate et elle ne reviendrait en présentiel 5 jours par semaine pour rien au monde, affirme-t-elle au micro de RTL : « Nous travaillons tous pour pouvoir vivre. Et si cela signifie que vous ne pouvez pas vivre votre vie efficacement, je comprends que les gens choisissent un autre emploi. »
En face d’elle, Sam travaille dans la fonction publique. Son avis est, quant à lui, davantage nuancé : « Je ne pourrais probablement pas me permettre une baisse de salaire, mais lorsque je cherche un nouvel emploi, mieux rémunéré que celui que j’ai actuellement, mais qui exigerait 5 jours de présence au bureau, je ne l’accepterais pas. »
Le télétravail, « une question de compromis »
Tom lui aussi apprécie la flexibilité, mais il se demande être en télétravail n’est pas un piège pour « travailler davantage » : « Je peux me réveiller, commencer à travailler, puis finir plus tard. C’est une question de compromis. » Mais ce qui est « évident » pour Tom, est la possibilité « faire des économies » en ne se rendant pas au bureau « en termes de transport et de repas. »
Pendant le Covid, une compagnie londonienne avait fermé tous ses bureaux pour économiser de l’argent, obligeant le travail de chez soi depuis. Désormais, « une fois par mois, on essaie de réserver une salle dans le centre de Londres », présente un de ses collaborateurs, tout en reconnaissant que lors de leur retrouvaille mensuelle « on ne travaille pas beaucoup, on a tendance à discuter, puis aller au pub. »
La conclusion paraît toute trouvée : travailler à la maison, c’est un peu comme l’alcool. Cela peut être bien mais toujours avec modération.
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