Comme les autres jardiniers de la Ville de Marseille, Bernard doit prendre de nouvelles habitudes. Les tapis de fleurs à éclosion bi-annuelle, colorées mais gourmandes en eau, ont fait place à des massifs méditerranéens de vivaces à floraison spontanée. « C’est bien plus économe en arrosage, détaille le jardinier. On arrache certaines mauvaises herbes, on garde celles qui présentent un intérêt et le tapis en liège conserve la chaleur l’hiver et un peu de fraîcheur l’été… » Comme sur cet espace, c’est une gestion « pragmatique » qu’a choisie la municipalité par la rénovation du parc de la Maison Blanche – Charles Aznavour (9e).
Une « renaturation » à 275 000 euros qui va s’étendre jusqu’à 2028 et doit permettre « l’embellissement et l’amélioration du cadre de vie » attendus par les usagers mais aussi de « faire face au changement climatique » en favorisant « une gestion durable de l’eau, la préservation des arbres existants et de la biodiversité ». Le site profite également du « plan arbres » engagé par la Ville (qui table sur la plantation de plus de 300 000 spécimens d’ici 2029), avec 90 arbres et 500 arbustes déjà plantés.