Ce soir (21 heures, Canal Plus), le PSG affronte Tottenham
en Supercoupe d’Europe. Les Parisiens ont repris l’entraînement la
semaine dernière, alors que les Spurs ont repris les entrainements
au début du mois de juillet, avec de nombreux matches amicaux. Un
déficit physique rédhibitoire pour les joueurs de Luis Enrique
?

Le PSG va jouer son premier match officiel de
la saison 2025-2026 ce mercredi soir avec la Supercoupe
d’Europe
contre Tottenham. « Si
les Spurs ne peuvent, en termes de CV, de standing
et d’aura, penser rivaliser avec
le PSG de Luis Enrique, ce mercredi sur la pelouse
du Bluenergy Stadium d’Udine, il est un
domaine dans lequel le vainqueur de l’Europa
League
devrait très nettement dominer le grand gagnant de
la Ligue des champions : la condition
physique », avance Le Parisien. Au
sortir de leur septième séance collective seulement de la saison
mardi soir à
UdineMarquinhos n’a
d’ailleurs pas cherché à noyer le poisson au moment de
constater l’évidence. « Même si on s’est tous remis au
travail (de façon individuelle) à la fin de nos vacances,
Tottenham est en meilleure forme que nous », a concédé le
capitaine parisien sourire en coin, indique le quotidien
francilien.

A voir aussi : PSG / Tottenham – Les compositions probables selon la
presse

canalsupporters.com

L’état d’esprit
pour combler le déficit physique

Le PSG n’avait pas encore terminé sa saison,
suait à grosses gouttes face au Bayern Munich en
quart de finale de Coupe du monde des clubs que
les Spurs, eux, lançaient déjà l’actuelle le 5
juillet dernier, souligne Le Parisien. Un très net
avantage qui, pour certains observateurs comme pour les joueurs
parisiens eux-mêmes, n’assure pourtant pas au dernier 17e de
Premier League de dominer le champion de
France mercredi soir. Pour Alexandre
Dellal
, préparateur physique, « on ne peut pas
passer d’une saison où tout a été parfaitement pensé en termes de
gestion d’effectif, de charge de travail et de rotation, à une
intersaison où rien n’aurait été maîtrisé et surveillé. Je ne crois
pas du tout au fait que les joueurs ont eu trois semaines off.
Aujourd’hui, on a des outils qui permettent de donner un plan
détaillé à chacun des joueurs en fonction de leur profil et de
suivre l’évolution de leur préparation au quotidien. Et de fait,
ils n’ont pas tout perdu de leurs acquis en trois semaines de
vacances. » Marquinhos estime quant à
lui que l’état d’esprit si particulier qui anime le
PSG peut lui permettre de combler le déficit
physique, conclut Le Parisien.