L’agence régionale de santé d’Île-de-France annonce ce mercredi 13 août la découverte de deux cas autochtones du virus du Nil occidental en Seine-Saint-Denis. Le virus est transmis à l’homme par le moustique Culex, lui-même infecté par un oiseau.
Après des premiers cas recensés dans le Var fin juillet, deux nouveaux cas autochtones du virus du Nil occidental ont été détectés chez des personnes résidant en Seine-Saint-Denis, indique l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France ce mercredi 13 août.
Ces personnes n’ont pas « voyagé en zone d’endémie » ces 15 derniers jours, précise l’ARS, c’est-à-dire là où le virus est actif. Le premier cas a été « identifié fin juillet », après un séjour dans le Jura. L’autre a été confirmé le 6 août et « n’avait pas quitté l’Île-de-France dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes ».
80 % des cas asymptomatiques
Le virus du Nil occidental est transmis par une espèce moustique précise, le moustique Culex, différent du moustique tigre*,* lui même infecté par un oiseau porteur du virus. Il n’y a « pas de transmission directe entre humains, ni via un moustique ayant piqué une personne infectée », précise l’ARS.
« Dans 80 % des cas, l’infection est asymptomatique », indique l’ARS. Quand les patients présentent des symptômes, cela ressemble à un syndrome pseudo-grippal avec « fièvre importante accompagnée de maux de tête, douleurs musculaires ou abdominales, nausées, diarrhées »
Dans « moins de 1 % » des cas, le virus peut provoquer des complications neurologiques comme une méningite ou une encéphalite.
Le virus est particulièrement virulent en Italie. Le virus du Nil occidental, appelé aussi West Nile, a causé 17 décès, selon les données du ministère italien de la Santé, rapportées par l’ANSA, la plus grande agence de presse italienne.