« Je n’ai pas besoin qu’on sache que ma fille est une victime, lâche Clothilde (le prénom a été changé). Je veux simplement être sûre que c’est la seule. » Pour cette journaliste et militante féministe de 41 ans, comme pour sa famille, l’année scolaire qui vient de s’écouler aura été particulièrement éprouvante.

Elle s’est ouverte avec l’agression sexuelle d’Aurore (le prénom a été changé), la plus jeune de ses deux enfants, par un animateur de l’accueil de loisirs. Elle se referme avec une crainte partagée par une partie de la communauté parentale de l’école Paul-Bert à Montreuil (Seine-Saint-Denis) : et s’il existait d’autres victimes ?