Une fin de semaine décisive pour Kiev. La communauté internationale s’active ces derniers jours avant la tenue du sommet entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, ce vendredi 15 août en Alaska, aux États-Unis. Les deux dirigeants vont se rencontrer pour la première fois depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, afin d’évoquer de possibles pistes pour mettre un terme au conflit qui déchire l’est de l’Europe.

Volodymyr Zelensky, lui, ne souhaite pas être laissé de côté lors des négociations. Mercredi, le président ukrainien a également échangé avec Donald Trump lors d’un appel conjoint avec le milliardaire républicain et ses partenaires européens. « Nous aurons rapidement une seconde rencontre. J’aimerais le faire presque immédiatement, et nous aurons rapidement une seconde rencontre entre le président Poutine, le président Zelensky, et moi-même, s’ils veulent que je sois là », a assuré Donald Trump mercredi.

Les infos à retenir :

⇒ Volodymyr Zelensky rencontre ce jeudi Keir Starmer à Londres

⇒ Une attaque de drones ukrainiens en Russie, une raffinerie touchée

⇒ Trump espère une rencontre tripartite avec Poutine et Zelensky « presque immédiatement » après l’Alaska

09H15

Volodymyr Zelensky rencontre Keir Starmer ce jeudi à Londres

À la veille d’un sommet jugé décisif en Alaska (États-Unis) entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit être reçu ce jeudi 14 août à Londres, au Royaume-Uni, par le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Mercredi, ce dernier a évoqué l’opportunité que représente ce sommet bilatéral au nord du continent américain pour tenter de mettre fin au conflit.

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« Durant les trois ans et quelques mois que ce conflit a duré, nous n’avons jamais été proches d’une solution réelle pour parvenir à un cessez-le-feu », a résumé Keir Starmer. « Et maintenant, nous avons cette chance, grâce au travail accompli par le président. » Le responsable britannique s’adressait en visioconférence aux membres de la « coalition des pays volontaires », peu après s’être entretenu avec les principaux dirigeants européens, ceux de l’UE, l’Otan et Donald Trump.

08H50

Attaque de drones ukrainiens en Russie, une raffinerie en feu

L’Ukraine a tiré des dizaines de drones sur la Russie entre mercredi soir et jeudi matin, ont annoncé les autorités russes. « L’attaque a provoqué un déversement de produits pétroliers qui ont pris feu à la raffinerie de pétrole de Volgograd », a indiqué Andreï Bocharov, le gouverneur de cette région située à près de 500 kilomètres de la ligne de front, dans un communiqué sur Telegram.

Un autre drone ukrainien a frappé une voiture et blessé trois personnes dans la région de Belgorod, a précisé son gouverneur, Viatcheslav Gladkov, qui a publié une vidéo montrant la voiture en flammes et des débris éparpillés dans la rue. « Les services d’urgence sont sur place », a-t-il ajouté, toujours sur Telegram. L’Ukraine n’a pas immédiatement commenté cette attaque.

08H10

Donald Trump espère une rencontre tripartite avec Zelensky et Poutine « presque immédiatement » après l’Alaska

Mercredi, le président américain a affirmé souhaiter organiser une rencontre tripartite avec Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine « presque immédiatement » après son face-à-face avec le président russe, prévu vendredi en Alaska. « Certaines grandes choses peuvent être acquises lors de la première rencontre – cela sera une rencontre très importante – mais elle prépare le terrain pour une seconde réunion », a lancé le locataire de la Maison-Blanche, lors d’un échange avec la presse.

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« Nous aurons rapidement une seconde rencontre. J’aimerais le faire presque immédiatement, et nous aurons rapidement une seconde rencontre entre le président Poutine, le président Zelensky, et moi-même, s’ils veulent que je sois là », a-t-il poursuivi, tout en conditionnant la tenue de ce rendez-vous au bon déroulement de son sommet bilatéral avec Vladimir Poutine vendredi. Donald Trump a averti Moscou de « conséquences très graves » si elle n’acceptait pas de mettre un terme à la guerre en Ukraine.