Les principales Bourses
européennes sont sur de faibles variations jeudi en matinée
après le récent rallye des marchés alors que les investisseurs
digèrent de nombreux indicateurs macroéconomiques et attendent
avec impatience l’issue du sommet de vendredi entre les
présidents américain et russe.

À Paris, le CAC 40

.FCHI

prend 0,40% à 7.835,80 points
vers 07h40 GMT. À Londres, le FTSE 100

.FTSE

recule de 0,15%,
plombé principalement par les ressources de base. A Francfort,
le Dax

.GDAXI

avance de 0,31%.

L’indice EuroStoxx 50

.STOXX50E

progresse de 0,24% et le
FTSEurofirst 300

.FTEU3

de 0,25%. Le Stoxx 600

.STOXX

gagne
0,25%, soutenu essentiellement par le compartiment défensif de
l’immobilier, tandis que des prises de bénéfice ont lieu dans
les nouvelles technologies.

Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une stabilité
pour le Dow Jones

.DJI

, une baisse de 0,07% pour le Standard &
Poor’s 500

.SPX

et de 0,09% pour le Nasdaq

.IXIC

au
lendemain d’une séance où ces deux derniers indices ont terminé
à des niveaux records pour la deuxième séance consécutive.

L’enthousiame des marchés découle de la perspective d’une
baisse quasi assurée des taux de la banque centrale américaine
lors de sa réunion des 16 et 17 septembre, des données sur les
prix à la consommation ayant montré que l’inflation a augmenté à
un rythme modéré en juillet. Le secrétaire américain au Trésor,
Scott Bessent, a déclaré mercredi qu’il pensait qu’une baisse
agressive d’un demi-point des taux de la Fed en septembre était
possible au regard des récents chiffres montrant une faiblesse
de l’emploi.

La publication à 12h30 GMT des prix à la production (PPI)
aux Etats-Unis devrait donner un nouvel aperçu des pressions
inflationnistes outre-Atlantique. En France, l’inflation IPCH a
été confirmée à 0,9% en juillet, selon les données de l’Insee.

En Grande-Bretagne, l’économie a ralenti moins vite que
prévu au deuxième trimestre 2025, avec une croissance de 0,3%.
Le marché attend désormais dans le courant de la journée
d’autres statistiques de conjoncture en Europe et aux
Etats-Unis, dont la première estimation du PIB en zone euro.

Sur le plan géopolitique, avant la rencontre vendredi en
Alaska entre le président Donald Trump et son homologue russe
Vladimir Poutine, le locataire de la Maison blanche a menacé
mercredi la Russie de « conséquences très sévères » si le chef du
Kremlin entravait les efforts de paix en Ukraine, tout en
évoquant la possibilité d’une seconde rencontre incluant le
président ukrainien Volodimir Zelensky.

L’incertitude sur l’issue de ce sommet limite le potentiel
de gains des marchés et la prise de risque.

Dans les résultats d’entreprises, Carlsberg

CARLb.CO

chute
de 4,83%, le brasseur danois ayant fait état d’un bénéfice
semestriel en deçà des attentes. Le géant allemand du transport
maritime Hapag-Lloyd

HLAG.DE

plonge de 10,89% après abaissé le
haut de la fourchette de sa prévision de bénéfice annuel.

La fintech néerlandaise Adyen

ADYEN.AS

dévisse de près de
20%, à un plus bas de quatre mois, après la publication d’un
chiffre d’affaires semestriel décevant.

Embracer

Côté hausse, l’assureur britannique Aviva

AV.L

monte de
4,15%, à la faveur d’un relèvement de son dividende intérimaire,
tandis que le groupe de réassurance Swiss Re

SRENH.S

avance de
près de 1% après un bénéfice semestriel meilleur que prévu.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)